Avec un microcontrôleur durci contre les rayonnements (modèle VA41620 ou 630), l’américain Vorago Technologies, spécialiste des circuits intégrés à cœur Arm pour des applications aérospatiales, militaires et industrielles au sein d'environnements à températures extrêmes et à rayonnement élevé, apporte la notion de gestion de la reconfiguration en vol d'un FPGA, en l'occurrence un circuit programmable Kintex UltraScale d’AMD embarqué dans un équipement envoyé dans l’espace.
Ce microcontrôleur résistant aux rayonnements a ainsi pour ambition, lorsqu’il est associé au Kintex UltraScale, d’augmenter la fiabilité et la flexibilité des opérations de reconfiguration du circuit programmable en gérant les processus de mise à jour à travers l’interface ad hoc existante sur les solutions d'AMD. L’idée étant de simplifier les opérations de reprogrammation par rapport aux méthodes traditionnelles pour les applications critiques dans les missions spatiales.
Dans cette solution, le micrologiciel reconfigure à la demande le FPGA après le déploiement du système, autorisant de fait l’ajout de nouvelles fonctionnalités et des corrections de bogues une fois que le circuit est opérationnel dans l’espace, à bord d’un satellite par exemple. En ajoutant le microcontrôleur de Vorago, les ingénieurs peuvent en outre profiter pour leur application d'un ensemble de périphériques pour effectuer des tâches telles que la surveillance d'un événement unique au niveau système et le contrôle du moteur, entre autres.
Pour rappel, les FPGA Kintex UltraScale d’AMD sont destinés à des applications de haute performance dans l’espace avec des ressources importantes en matière de DSP, de blocs mémoire et d’émetteurs-récepteurs à large bande passante intégrés dans un boîtier de qualité spatiale.
De leur côté, les microcontrôleurs à coeur Arm Cortex-M4 "rad-hard" de Vorago prennent en charge des applications spatiales exigeantes, pour notamment la gestion des contrôleurs d’entrées/sorties. Le circuit affiche une résistance aux rayonnements jusqu'à 300 krad et des SEL (Single Event Latch-Up) supérieurs à 110 MeV.cm2/mg, en vue de résister aux conditions difficiles rencontrées dans l'espace.
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