A l’occasion du prochain salon Electronica qui se tiendra du 8 au 11 novembre à Munich, la société Phytec présentera un module processeur basé sur le circuit intégré à cœur ARM Cortex-A7 i.MX6UltraLite (i.MX6UL) ...dévoilé par NXP en 2015. Estampillé phyCORE-i.MX6UltraLite et fourni avec une implémentation Linux, le modèle complète la gamme de modules Phytec à base d’i.MX6 en proposant une solution encore plus économique.
Aux dimensions de 36 x 36 mm seulement, le module embarque également un circuit PHY Ethernet ainsi qu’une mémoire flash Nand SLC. Selon le fabricant allemand, sa consommation inférieure à 50 mW en mode veille en fait une solution bien adaptée aux applications IoT. Avec son format compact et le support Linux, il peut aussi servir à moderniser à faible coût les applications d’interfaces homme/machine.
Selon Phytec, le module phyCORE-i.MX6UltraLite a été conçu pour une utilisation industrielle et une production en grande série. Les composants sont placés sur une seule face du circuit imprimé et les contacts à souder sur les côtés extérieurs. A noter que deux variantes du module sont proposées, l’une pour les systèmes de contrôle industriel sans écran et l’autre pour les applications IHM sans exigences graphiques étendues. Le module phyCORE-i.MX6UL est équipé soit de 128 Mo de RAM DDR3 et de 128 Mo de flash Nand, soit de 512 Mo de RAM et 512 Mo de flash. Phytec explique son choix d’équiper le module de Nand SLC plutôt que d’eMMC par le fait que la première technologie garantit une meilleure robustesse et un nombre plus élevé de cycles de lecture et d’écriture, avantages très appréciables dans les applications industrielles.
On rappellera qu’un certain nombre de sociétés ont déjà annoncé des modules processeurs basés sur l’i.MX6UL à l’instar de CompuLab, Digi International, F&S, Ka-Ro Electronics, TechNexion ou Variscite.