Selon ABI Research, le nombre d’abonnés à un réseau de radiocommunication mobile 4G LTE va plus que doubler par rapport à 2014 pour atteindre pratiquement 1,37 milliard cette année, contre 650 millions l’an dernier. ...D’ici à la fin de la décennie, ce nombre devrait progresser en moyenne de 20,8% par an pour dépasser les 3,5 milliards d’abonnés en 2020. Dans le même laps de temps, les investissements dans les infrastructures LTE vont croître de près de 10% par an, assure la société d’études qui note que les principaux opérateurs américains continuent d’investir massivement dans la technologie LTE pour consolider leurs réseaux.
Verizon Wireless s’est ainsi engagé avec Ericsson pour déployer des petites cellules ou des microstations de base qui vont densifier sa couverture avec pratiquement 500 millions de dollars alloués pour le déploiement de « small cells ». De façon similaire, T-Mobile US a signé un partenariat avec Nokia Networks pour explorer l’installation de petites cellules 4G exploitant la technologie LTE-U (LTE-Unlicensed). Selon ABI Research, les deux entreprises souhaitent dans ce cadre développer une solution LTE-U compatible avec le standard en cours de finalisation et basée sur de petites stations de base Flexi Zone de Nokia intégrant la fonctionnalité LAA (Licensed Assisted Access). Une fonctionnalité qui permet, dans des zones saturées, de détourner une partie du trafic LTE d’un réseau mobile vers la bande de fréquence accessible sans licence des 5 GHz, traditionnellement réservée au Wi-Fi (lire notre article ici).
Le LTE-U, qui vise purement et simplement à ouvrir la gamme des 5 GHz à la technologie LTE, est soutenue par une alliance industrielle créée en 2014 et formée de Verizon, Alcatel-Lucent, Ericsson, Qualcomm et Samsung. ABI Research note aussi que T-Mobile US va également effectuer des tests des technologies LTE-U ou LAA avec Ericsson.