Ericsson compte être le premier équipementier télécoms du marché à proposer des femto et picostations de base LTE-Advanced à usage résidentiel aptes à communiquer (aussi) dans la bande de fréquence accessible sans licence ...des 5 GHz. Une bande utilisée traditionnellement par les réseaux locaux sans fil au standard Wi-Fi. Ces small cells seront compatibles avec la technologie dénommée LAA (Licensed Assisted Access) qui vise à étendre le spectre compatible LTE à des bandes sans licence, moyennant une coexistence « pacifique » entre les signaux LTE et Wi-Fi… Objectif : améliorer les débits mobiles dans les environnements indoor et réduire la congestion des réseaux.
Telle qu’intégrée dans son portefeuille de femto et picostations de base disponibles dans le courant du quatrième trimestre 2015, la technologie LAA d’Ericsson permettra par ailleurs l’agrégation de porteuses dans les bandes accessibles aussi bien avec ou sans licence afin de répondre aux besoins en bande passante. Selon l’équipementier, le procédé LAA peut fournir aux utilisateurs de smartphones un débit supplémentaire de 150 Mbit/s en utilisant seulement 4% de la bande des 5 GHz. Sachant que, selon l’opérateur T-Mobile, il existerait 550 MHz de spectre hertzien sous-utilisé dans la bande accessible sans licence UNII (Unlicensed National Information Infrastructure) située entre 5,15 et 5,825 GHz…
Rappelons qu’à l’heure actuelle, les opérateurs de réseaux de radiocommunication cellulaires, notamment en Europe, exploitent leurs infrastructures LTE dans des bandes de fréquence réservées et accessibles sous licence situées entre 2,5 et 2,7 GHz, autour de 1,8 GHz ainsi que dans la bande des 800 MHz. Mais, explosion du trafic mobile oblige, ces mêmes opérateurs lorgnent aujourd’hui vers d’autres parties du spectre hertzien… Alcatel-Lucent, Huawei et Qualcomm sont également des promoteurs du concept LAA.