Une première puce à connectivité LTE, LTE-M, NB-IoT et satellite couvre aussi la bande de fréquence des 450 MHz

GCT

La société californienne GCT Semiconductor, spécialiste des semi-conducteurs 4G et 5G, compte échantillonner au cours du quatrième trimestre 2024 une puce LTE multimode particulièrement intégrée capable de communiquer selon les modes terrestre LTE Cat-4, LTE Cat-1bis, LTE Cat-M1 (LTE-M), Cat-NB1/NB2 (NB-IoT) et non terrestre (NTN), et apte aussi à fonctionner dans la bande de fréquence des 450 MHz.

Pour rappel, les bandes hertziennes prévues par les normes 3GPP pour le LTE, le LTE-Advanced, le LTE-M et le NB-IoT s'étalent, selon les pays, de 450 MHz à 3,8 GHz. Celles situées dans la zone des 450 à 900 MHz sont particulièrement adaptées aux zones rurales car elles ont une plus grande portée que les ondes radio aux fréquences plus élevées.

L’usage des fréquences autour de 450 MHz pour les réseaux de radiocommunication mobile et notamment pour les communications de machine à machine (M2M) et l’Internet des objets (IoT) est promu par l’alliance 450 MHz, dont GCT Semiconductor est un membre influent.

Selon GCT, la nouvelle puce-système, référencée GDM7243SL, est optimisée pour les déploiements d’équipements au sein d’infrastructures privées critiques et de réseaux de services publics, et permet d’assurer une véritable couverture mondiale sur terre, sur mer et dans les airs.

« Les déploiements dans la bande des 450 MHz concernent déjà des millions d'appareils dans le monde et répondent aux besoins de communication critiques des services de sécurité et d'urgence, ainsi qu’aux demandes des établissements de santé, des écoles, etc., précise John Schlaefer, le CEO de GCT. Avec notre nouvelle puce, GCT se met en position de répondre à la croissance continue des réseaux 450 MHz, 410 MHz et 380 MHz dans le monde. »

Doté d’un double bloc de réception (RX) et d’un double bloc d’émission en bande basse (380-960 MHz), le circuit GDM7243SL utilise la diversité dans le lien ascendant (UL) et une puissance plus élevée pour maintenir la connectivité même dans des conditions difficiles, telles que les forêts profondes éloignées et les environnements souterrains qui n'ont pas accès aux réseaux terrestres traditionnels.

Déployée autour d’une architecture à double cœur de processeur RISC-V (dont l’un est ouvert aux applications utilisateur), la puce, qui peut communiquer à des fréquences comprises entre 380 MHz et 3 800 MHz, intègre de la mémoire RAM et de la flash (en option), afin d’éviter le recours à un processeur externe. On y trouve aussi un contrôleur centralisé 32 bits (sensor hub) pour l’interfaçage à des capteurs IoT.

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