Spécialement conçu pour les services publics, les réseaux LTE privés (pLTE) et les applications IoT industrielles, le module Maverick 220 de la société taïwanaise Ubiik, fournisseur de solutions IoT industrielles et focalisée notamment sur le domaine des infrastructures de comptage d’énergie, procure une puissance d'émission jugée sans précédent par la société, allant jusqu'à 28 dBm pour la LTE-M et 30 dBm pour la NB-IoT (Classe de puissance 1) dépassant la limite de puissance standard classique de 23 dBm des modules LTE. Et de ce fait étendant considérablement la portée des appareils IoT compatibles LTE.
« Le Maverick 220 redéfinit les limites de la connectivité LTE longue portée, estime TH Peng, le PDG d'Ubiik. Pendant trop longtemps, les réseaux LTE privés destinés aux services publics et à l'IoT ont été limités par la limite de puissance de 23 dBm imposée par les modules LTE traditionnels. Avec le Maverick 220, notre objectif est d'éliminer ce goulot d'étranglement afin d’autoriser les appareils IoT à transmettre plus loin et de manière plus fiable leurs données. In fine avec ce module nous fournissons un véritable prolongateur de portée pour les applications IoT fondées sur le LTE. »
Pour rappel, le 3GPP, en charge des définitions des technologies cellulaires, spécifie différentes classes de puissance pour les équipements utilisateurs. Les réseaux commerciaux traditionnels fonctionnent dans des bandes de fréquences souvent définies pour la classe de puissance 3, soit 23 dBm (200 mW, ± 2 dB), ce qui entraîne généralement une limitation de la liaison montante sur ces réseaux. Conséquence, la capacité d’un appreil connecté à être entendu par la station de base constitue ici un goulot d'étranglement.
Bien que cela soit acceptable pour les usages grand public traditionnels où le débit descendant est le critère principal, la plupart des usages des services publics, et des réseaux privés pour l’IoT sont dominés par la liaison montante. C'est pourquoi les bandes de fréquences spécifiquement introduites pour ce type de réseaux pour la sécurité publique ou les services publics, comme la bande 106, sont définies pour le LTE en vue de prendre en charge les équipements d'exploitation haute puissance et performance (HPUE, High Power User Equipment) jusqu'à la classe de puissance 1, soit 28 à 31 dBm.
C’est dans ce cadre, qu’Ubiik a donc spécialement pensé le Maverick 220 afin de permettre aux propriétaires de réseaux privés d'exploiter tout le potentiel des technologies 3GPP. Une approche jugée particulièrement pertinente par la société lorsque le réseau privé n'offre qu'une bande passante de 5 MHz ou moins (1, 1,4 ou 3 MHz), ce qui est courant avec les bandes B54, B103 ou B106, ces bandes passantes ne permettant pas nécessairement d'exploiter toute l'étendue de la couverture LTE-M.
Ainsi, contrairement aux principaux fournisseurs de modules LTE axés sur les applications grand public, Ubiik a développé le module Maverick 220 spécifiquement pour les marchés des services publics, des entreprises et de l'industrie. Avec des valeurs de puissance d’émission de 28 dBm pour la LTE-M, étendant la connectivité aux applications longue portée avec des besoins en bande passante modérés. Et de 30 dBm pour le NB-IoT, garantissant une couverture étendue et fiable à faible consommation. Ce qui, concrètement, étend de plus de 50% la portée une liaison par rapport aux modules LTE commerciaux actuels grâce à une puissance d'émission supplémentaire de 5 à 7 dB.
De plus, le module Maverick 220 prend en charge le fonctionnement LTE-M dans la bande 902-928 MHz sans licence, ce qui en fait le complément jugé idéal par Ubiik, pour sa station de base freeRAN lors du déploiement de réseaux LTE hybrides, afin d'optimiser l'utilisation du spectre sous licence et sans licence.
Enfin, signalons qu’Ubiik lancera prochainement un nouveau modèle de sa gamme de routeurs de périphérie Pyxis qui sera équipé du module Maverick 220. Ce routeur à haute puissance de transmission aura pour ambition de délivrer une portée, une sécurité et une connectivité fluide pour les applications IoT industrielles et de services publics, et donc par voie de conséquence d’accélérer l'adoption des réseaux pLTE avec de l’IoT critique.