Le sous-système de fusion de données ARC Data Fusion IP, délivré sous forme de bloc d’IP par Synopsys, s’enrichit de fonctionnalités liées aux signaux audio, notamment pour des applications de commandes vocales à... distance qui devraient jouer un rôle majeur dans les applications automobiles (commandes mains libres) et, de manière plus générale, dans de nombreuses applications de l’IoT (commande de portes, ouverture/fermeture de systèmes divers, indications de seuils…).
Rappelons que le sous-système ARC Data Fusion IP, inclus dans la famille des cœurs ARC, intègre un processeur DSP (les modèles EM5D, EM7D, EM9D ou EM11D), étroitement couplé à des blocs mémoire, des périphériques (modulation PDM, interfaces I2S et I3C) et des blocs d’accélération matérielle. Avec à la clé des consommations très faibles adaptées à leur intégration au sein de circuits peu énergivores mis en œuvre dans des applications de l’IoT. Prévérifié et préintégré, ce sous-système matériel et logiciel de traitement de données issues de capteurs numériques et/ou analogiques soulage le travail d’un processeur hôte et délivre, selon Synopsys, des performances deux fois plus élevées que celles mesurées sur des processeurs plus traditionnels dans le cadre de fonctions typiques de traitement du signal telles que le filtrage, les calculs matriciels et les algorithmes mathématiques complexes.
En outre, toujours selon Synopsys, ce sous-système réduit les exigences en termes de fréquence et de mémoire pour exécuter des codecs audio et des logiciels de communication vocale, économisant de ce fait de l'énergie et de la surface en silicium sur le circuit final.
Les évolutions fonctionnelles du bloc ARC Data Fusion IP portent aujourd’hui sur l’implantation de fonctions de reconnaissance vocale et de détection de parole pour les commandes mains libres, et d’un contrôleur conforme au standard Mipi I3C capable de gérer dans un SoC des flots de données à haut débit provenant de plusieurs capteurs. Sur ce sous-système, on trouve aussi le support, comme sur les modèles précédents, d’une bibliothèque de logiciels de traitement de signaux audio, comme le contrôle du gain, les outils de mixage de sons, la conversion de fréquence d’échantillonnage. La fonction de modulation d’impulsion en durée (PDM, Pulse-Density Modulation) au niveau matériel (donc sobre en consommation par rapport à une approche purement logicielle) et le support des périphériques I2S (Inter-IC Sound), standard d'interface électrique série pour composants audio numériques, facilitent en outre l’intégration de systèmes externes comme des microphones Mems, mis en œuvre justement classiquement dans des applications de commande vocale pour des systèmes mains libres.
En option, le support des périphériques Mipi I3C maître/esclave, compatibles avec les spécifications Mipi Camera Control Interface, I2C et I3C, procure aux développeurs une interface pour capteurs de très haute performance.
Enfin, la possibilité d’intégrer dans ce sous-système un cœur ARC CryptoPack capable d’accélérer les algorithmes de cryptage classiques (AES, SHA-256, RSA et ECC) apporte des performances 7 fois meilleures qu’une approche logicielle, selon Synopsys.