Seeing Machines, Ambarella et Autobrains proposent une seule puce pour la conduite avancée et la surveillance de l’habitacle

Ambarella Seeing Autobrains

Combiner gestion de systèmes avancés d'aide à la conduite (ADAS) et surveillance du conducteur et des occupants d’un véhicule (DMS/OMS), tel est l’objectif affiché par les sociétés Seeing Machines, Ambarella et Autobrains avec une solution qui vise à fournir aux constructeurs automobiles une voie rapide dans la résolution de leurs problématiques de conformité réglementaire des voitures autonomes.

La collaboration jugée stratégique par les trois partenaires a pour objectif d'embarquer sur une seule puce-système (SoC) les technologies de vision artificielle de l’australien Seeing Machines, le savoir-faire de l’américain Ambarella en circuits de compression vidéo et de traitement d'image HD basse consommation, et la technologie d'auto-apprentissage couvrant tous les niveaux des systèmes ADAS et de conduite autonome de l'israélien Autobrains.

Dans le détail, l'offre conjointe des trois sociétés fournit une solution simplifiée, monobloc et multicaméras, comprenant une caméra orientée vers l'avant dotée d'une résolution jusqu'à 8 mégapixels et une caméra pour l'habitacle (avec jusqu'à 5 mégapixels). Au-delà, la plate-forme combine la pile logicielle e-DME (Driver Monitoring Engine) intégrée de Seeing Machines avec la pile logicielle d'intelligence artificielle brevetée d'Autobrains sur une seule puce, le SoC CV2FS/CV22FS AI d’Ambarella.

La solution conjointe procure en outre, selon les trois compères, la flexibilité nécessaire pour ajouter plusieurs sous-systèmes et piles sur le circuit d’Ambarella, ainsi que des capteurs avec différents réseaux de filtres de couleur et des fonctionnalités avancées telles que le DVR (Digital Video Recorder).

Cette approche intégrée à faible consommation d'énergie réduit dans le même temps les exigences de gestion thermique pour l’installation de la puce dans la voiture en permettant aux caméras ADAS et DMS/OMS d'être “emballées” dans un seul boîtier à implanter dans des zones à haute température telles que le tableau de bord ou près du rétroviseur.

Cette architecture permet aussi et surtout, selon les trois compagnies, de respecter rapidement les normes industrielles ADAS et DMS/OMS, y compris les normes EuroNCAP et le Règlement sur la sécurité générale du véhicule de la Commission européenne.

De plus, cette solution devrait permettre aux équipementiers d'adapter la mise en œuvre de ces systèmes sur tous les modèles de véhicules et ce à l'aide du portefeuille de puces CVflow AI d'Ambarella qui partagent un kit de développement logiciel (SDK) commun. Ce qui permet aux concepteurs de préserver leurs investissements au niveau des développements tout en adaptant la puissance de traitement du SoC sélectionné aux besoins des fonctionnalités de chaque modèle de voiture, de l'ADAS et du DMS de base jusqu'au contrôle de domaine complet à l'aide de la famille CV3 5 nm pour une autonomie de niveau L2+ à L4.

De même, les fonctionnalités DMS/OMS de Seeing Machines, et les logiciels modulaires d'Autobrains peuvent évoluer à partir d’une base de référence pour les réglementations et normes en vigueur, jusqu'aux véhicules semi-autonomes L2+ et L3.

Vous pouvez aussi suivre nos actualités sur la vitrine LinkedIN de L'Embarqué consacrée au marché automobile : Embedded-Automotive