National Instruments poursuit la montée en puissance de son logiciel de programmation graphique Labview NXG, censé remplacer à plus ou moins long terme l’environnement Labview.... Lancé sur le marché en 2017, Labview NXG procure un niveau élevé d'automatisation des mesures en générant notamment automatiquement le code sous-jacent nécessaire aux applications de test et mesure. L'outil autorise aussi la génération d'instruments virtuels VI (Virtual Instruments) pour construire des interfaces utilisateur Web que l’on peut déployer sur tous les navigateurs sans requérir la mise en place d'installeurs spécifiques.
Dans la nouvelle mouture de Labview NXG, certaines tâches chronophages comme l'installation et la configuration des systèmes, le développement de code de test et de mesure ou la création d'applications Web ont été simplifiées. Objectif : rendre la programmation et l'automatisation des mesures les plus accessibles possible pour les ingénieurs et les scientifiques.
Parmi les nouveaux blocs fonctionnels du logiciel, on notera le module Labview NXG FPGA, qui prend en charge les cibles USRP (Universal Software Radio Peripheral) et les cartes FlexRIO fondées sur les FPGA Kintex-7 de Xilinx, et qui propose des processus d'exécution accélérés pour la mise au point d’applications sur FPGA.
De son côté le module Labview NXG Web, qui inclut des événements et propriétés pour les applications Web dynamiques, prend en charge les bibliothèques JavaScript au sein des instruments virtuels installés sur le Web (VI Web) et offre l'accès au logiciel SystemLink Cloud (le service cloud de NI pour l'hébergement sécurisé des VI Web).
Enfin, au sein de l’environnement de développement, des outils spécifiques assurent une personnalisation rapide des applications, dont la prise en charge des "assemblys" .NET (fichiers de ressources qui représentent une unité logique) et la possibilité de s'interfacer avec le logiciel Matlab de MathWorks (via un appel direct d’un code Matlab depuis l'environnement Labview NXG).