La tension artérielle est un signe vital clé, mais elle est difficile à surveiller précisément de façon pratique. Pour contourner cette difficulté, Maxim fournit un modèle de référence compact aux concepteurs système pour bâtir des moniteurs de pression qui ne nécessitent pas de brassard mécanique traditionnel.... Le modèle de référence MAXREFDES220# proposé par la société américaine permet ainsi une surveillance pratique de la tension artérielle qui s’appuie sur un capteur optique intégré de haute sensibilité (référencé MAX30101 ou MAX30102), un concentrateur de signaux de capteurs géré par un microcontrôleur (circuit MAX32664D) et une bibliothèque d’algorithmes de détection.
La solution peut être intégrée à un équipement portable (smartphone, dispositif électronique porté sur soi…) et l’utilisateur n’a plus qu’à placer le doigt sur l’appareil pendant 30 à 45 secondes pour mesurer sa tension artérielle n'importe où et n'importe quand. Dans cette solution, le module d'oxymétrie pulsée à trois LED (MAX30101) ou deux LED (MAX30102) et le module optique de fréquence cardiaque combinent des photodétecteurs, des LED et un frontal analogique insérés dans un capot en verre. Cette conception optique intégrée permet d'obtenir, selon Maxim, un rapport signal/bruit optimal, dans un module à 14 broches d’encombrement réduit (5,6 x 3,3 mm ), à faible consommation et doté d’une interface de communication I2C pour le relier au circuit de gestion des capteurs.
Cette dernière puce contient un micrologiciel qui contrôle les capteurs et exécute les algorithmes pour la mesure de la tension artérielle, la fréquence cardiaque et le niveau d'oxygène dans le sang. Ses dimensions miniaturisées (1,6 x 1,6 mm) lui permettent de l'intégrer elle aussi dans de petits dispositifs et de la connecter facilement et de manière transparente à un microcontrôleur hôte. La technologie respecte les limites réglementaires de la Classe II pour les dispositifs médicaux. Par exemple, dans des conditions de mesure au repos, la solution assure des précisions élevées pour l’erreur systolique (moyenne de 1,7 mmHg, écart-type de 7,4 mmHg) et l’erreur diastolique (moyenne de 0,1 mmHg, écart-type de 7,6 mmHg).
La solution nécessite un étalonnage toutes les quatre semaines pour maintenir ces précisions.