NESS, le nanosatellite de démonstration technologique au format 3U du Centre national d’études spatiales (Cnes), est entré en opérations après avoir été placé en orbite par le lanceur Vega hier dimanche 8 octobre 2023 depuis le Centre spatial guyanais (CSG). Commandé en 2019 (lire notre article), ce nanosatellite a pour but d’expérimenter et de valider, depuis l’orbite basse (à 564 km de la surface terrestre), de nouvelles technologies de mesures destinées à la détection et à la localisation de sources de brouillages radiofréquence.
Le satellite embarque l’instrument Spectrolite, développé par la société Syrlinks, dont la tâche est de collecter des signaux en bande S (1 à 2 GHz) et en bande L (2 à 4 GHz). Ces fréquences sont liées à différents usages à la fois militaires (radars, télécommunications, surveillance aérienne), civils (radio numérique, réseaux mobiles LTE) et duaux (géopositionnement grâce aux systèmes satellite GNSS).
Selon le Cnes, les performances de localisation et de détection de la chaîne de mesure et de traitement seront ainsi évaluées sur diverses scènes radioélectriques observées depuis l’orbite.
Rappelons que le Cnes a été en charge de la définition du démonstrateur NESS et l’organisme est le maître d’ouvrage du système complet. Ce sont les équipes du Cnes qui gèrent et exploitent la mission du démonstrateur, sachant que la société française U-Space a été maître d’œuvre du développement de la plateforme et des phases d’assemblage, d’intégration, de test et de validation (AIT/AIV) du satellite.
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