Le fabricant de modules Phytec place le processeur i.MX 8X de NXP sur un modèle de 52 x 42 mm

Phytec

Partenaire de NXP ayant bénéficié d’un accès privilégié aux puces-systèmes SoC de la famille i.MX8, la société allemande Phytec compte proposer en volume d’ici à la fin de l’année tout un jeu de modules processeurs bâtis sur les modèles i.MX8, i.MX 8M et i.MX 8X. ...

L’Embarqué a déjà évoqué les SOM (System-on-Module) phyCORE-i.MX8 et phyCORE-i.MX8M dans l’article Les modules processeurs bâtis sur la famille i.MX8 de NXP bourgeonnent en ce printemps 2018. On rappellera donc que le premier est un module de 45 x 73 mm qui embarque l’i.MX 8QuadMax, l’i.MX 8QuadPlus ou l’i.MX 8Quad. L’i.MX 8QuadMax intègre deux cœurs ARM Cortex-A72, quatre cœurs Cortex-A53, deux cœurs de microcontrôleurs Cortex-M4F et deux unités graphiques GPU GC7000XS/VX (d’origine Vivante). L’i.MX 8QuadPlus s’appuie pour sa part sur un Cortex-A72, quatre Cortex-A53, deux Cortex-M4F et deux unités graphiques GC7000LiteXS/VX. Enfin l’i.MX 8Quad embarque quatre Cortex-A53, deux Cortex-M4F et deux unités graphiques GC7000LiteXS/VX. Les i.MX8 embarquent en sus un cœur de DSP HiFi 4 (d’origine Cadence), une double interface Gigabit Ethernet (avec fonctions AVB) et des ports mémoire LPDDR4 et DDR4.

Outre le processeur, le module phyCORE-i.MX8 embarque jusqu’à 8 Go de RAM LPDDR4, jusqu’à 128 Go de mémoire eMMC ainsi que deux circuits PHY Gigabit Ethernet. Les quatre connecteurs de 120 broches véhiculent les signaux LVDS (x2), Mipi DSI (x2), HDMI (x1), Mipi CSI (x2), Gigabit Ethernet (x2), USB OTG (x1), USB 3.0 (x1), UART (x1), CAN (x2), PWM, SPI, SATA, I2C, etc.

Le module SOM phyCORE-i.MX 8M de Phytec affiche quant à lui des dimensions de 55 x 40 mm et se décline en trois versions (i.MX 8M Quad/i.MX 8M Dual/i.MX 8M QuadLite). Calibrés pour répondre aux exigences audio et vidéo des applications de la maison connectée et de la mobilité "intelligente", les i.MX 8M peuvent embarquer jusqu’à quatre cœurs ARM Cortex-A53 épaulés par un cœur Cortex-M4, une unité de traitement graphique compatible OpenGL ES 3.1, Vulkan et OpenCL 1.2, une unité de traitement vidéo de flux 4K UltraHD HDR, un sous-système audio et un éventail d’interfaces de connectivité haut débit (USB 3.0, Gigabit Ethernet, PCIe…). On trouve également sur le module SOM phyCORE-i.MX 8M jusqu’à 4 Go de RAM LPDDR4 et jusqu’à 128 Go de mémoire eMMC (en option jusqu’à 1 Go de flash Nand). La connectivité Wi-Fi/BLE 4.2 est assurée à bord.

Phytec compte proposer également un module SOM bâti sur le processeur i.MX 8X dévoilé il y a un an. NXP a ici opté pour le cœur Cortex-A35, présenté fin 2015 par ARM comme le digne successeur du Cortex-A7 et un champion en termes d’éco-efficacité. Dans le détail, les modèles i.MX 8X embarquent jusqu’à 4 cœurs Cortex-A35 (quatre pour l’i.MX 8QuadXPlus et deux pour les i.MX 8DualXPlus et i.MX 8DualX), un cœur de microcontrôleur Cortex-M4F, un DSP Tensilica HiFi 4, des moteurs d’accélération graphique et vidéo Vivante (un GPU à quatre shaders pour les modèles Plus et à deux shaders pour l’i.MX 8DualX), un sous-système de traitement d’image, un contrôleur d’affichage SafeAssure, des interfaces mémoire LPDDR4 et DDR3L ainsi que divers contrôleurs d’entrées/sorties. Aux dimensions de 52 x 42 mm, le module phyCORE-iMX8X se décline lui aussi en trois versions (i.MX 8QuadXPlus/i.MX 8DualXPlus/i.MX 8DualX) et embarque jusqu’à 4 Go de RAM LPDDR4 et de 64 à 256 Mo de flash SPI/DualSPI.