Alors qu’u-blox, fournisseur de solutions de géolocalisation et de communication sans fil pour les marchés de l'automobile, de l'industriel et de l'électronique grand public, s'était porté acquéreur en janvier 2017 de la gamme de modems cellulaires du chinois SIMCom Wireless, ce rachat, finalement, ne se fera pas. ...La société suisse et le groupe asiatique SIM Technology (propriétaire de SIMCom Wireless) n’ont pas trouvé de terrain d’entente qui puisse être satisfaisant pour les deux parties et ont préféré donc arrêter là leurs discussions.
« Bien que nous soyons déçus que la transaction n’ait pu être amenée à son terme, nous gardons de bonnes relations avec SIM Technology et espérons trouver d’autres moyens de travailler ensemble à l’avenir, a commenté Thomas Seiler, le CEO d’u-blox. Notre stratégie en matière de produits cellulaires reste orientée vers la croissance. Nous travaillons depuis quelque temps à adapter notre gamme de produits pour couvrir de plus grandes zones géographiques, particulièrement en Asie où nous réalisons 50% de notre chiffre d’affaires. Le basculement rapide en cours vers la technologie LTE va naturellement ouvrir de nouvelles opportunités stratégiques, d’autant que nos investissements dans le développement d’un circuit maison pour les applications IoT est une composante clé de notre stratégie. »
Le rachat de SIMCom Wireless devait permettre à u-blox de hisser sa part de marché mondiale de 8% à… 30% sur le créneau des modules radio cellulaires, SIMCom Wireless étant particulièrement présent en Asie et en Europe. Ce qui aurait fait de la firme helvète l’un des plus importants fournisseurs, si ce n’est le plus important en termes de ventes en volume, de modules 2G, 3G et 4G, aux côtés de Sierra Wireless, Gemalto et Telit. Le rachat devait aussi doper le chiffre d’affaires du Suisse d’environ 75 millions de dollars sur les trois trimestres restants de 2017, pour un CA total de près de 500 millions de dollars sur l’année. Dans l’état des choses, le chiffre d’affaires 2017 d’u-blox devrait plutôt se situer entre 376 et 390 millions d’euros.