Réseaux 5G : Orange va expérimenter en France les fréquences 3,7 GHz, 10,5 GHz et 17 GHz

5G Orange
L’Arcep, l’autorité française de régulation des télécoms, vient d’accorder à Orange une autorisation d’expérimentation afin que l’opérateur puisse tester des technologies 5G sur la commune de Belfort jusqu’à la fin de l’année 2016. ...Ces tests s’inscrivent dans le cadre du programme européen 5GPPP, un partenariat public-privé signé entre la Commission européenne et l’industrie des télécommunications, et plus particulièrement dans le cadre du projet mmMagic (Millimetre-Wave Based Mobile Radio Access Network for Fifth Generation Integrated Communications).
 
Lancé le 1er juillet dernier pour une durée de deux ans, ce projet vise à concevoir et développer de nouveaux concepts applicables aux technologies d’accès radio mobile dans les bandes de fréquence millimétriques (6-100 GHz). mmMagic réunit des industriels majeurs (Samsung, Ericsson, Alcatel-Lucent, Huawei, Intel et Nokia), des opérateurs (Orange et Telefonica), des universités, des centres de recherche comme l’institut Fraunhofer HHI Institute ou le CEA-Leti, ainsi que les spécialistes du test et de la mesure Keysight Technologies et Rohde & Schwarz.
 
Dans le cadre de l’expérimentation menée sur Belfort, Orange est autorisé à utiliser des sondeurs de canal et des analyseurs de réseau vectoriels (VNA) dans les bandes de fréquence 3,6-3,8 GHz, 10,5-10,625 GHz et 17,3-17,425 GHz. L’objectif étant d’étudier les conditions d’utilisation par la 5G de ces gammes de fréquence, encore inutilisées par les réseaux mobiles et qui représentent, selon l’Arcep, un enjeu majeur pour atteindre les objectifs de performance attendus par la 5G. A cet égard, la recherche de fréquences 5G harmonisées mondialement dans les bandes millimétriques sera lancée au lendemain de la Conférence mondiale des radiocommunications de novembre 2015, note l’organisme de régulation.
 
La 5e génération des réseaux mobiles, envisagée à l’horizon 2020, vise, rappelons-le, à démultiplier la capacité et la rapidité des réseaux mobiles, et à améliorer la connectivité afin d’accompagner l’émergence de nouveaux usages comme l’Internet des objets.