En ce 1er mars 2022, Orange annonce sa décision d’arrêter progressivement ses technologies de radiocommunication mobile 2G et 3G sur l’ensemble des pays de l’Union européenne dans lesquels l’opérateur est présent. Dans le cadre de ce programme, qui touche particulièrement les sociétés ayant déployé des applications de communication de machine à machine (M2M) et/ou de l’Internet des objets (IoT), Orange souhaite assurer « une migration fluide, avec un impact réduit pour les clients, au bénéfice de l’expérience utilisateur » (dixit le communiqué de presse publié par le groupe français).
Le décommissionnement des réseaux 2G et 3G devrait se faire en deux phases. En France, où la couverture nationale 3G est historiquement plus élevée que la couverture 2G, Orange arrêtera le réseau 2G d’ici à la fin de l’année 2025, tandis que le réseau 3G sera éteint d’ici à la fin 2028. Dans les autres pays, à savoir la Belgique, l’Espagne, le Luxembourg, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, la 3G sera arrêtée d’ici à 2025 et la 2G sera progressivement stoppée d’ici à 2030.
Avec l’arrêt de la 2G et de la 3G, Orange compte optimiser la gestion de ses réseaux et les faire évoluer « vers des technologies plus sécurisées, résilientes, économes en énergie et modernes telles que la 4G et la 5G ». Les radiofréquences actuellement utilisées pour la 2G et la 3G seront donc employées pour améliorer la capacité et la couverture des réseaux 4G et 5G, tant dans les zones urbaines que rurales.
A noter que l’opérateur s’est donné l’objectif de collaborer étroitement avec les clients IoT pour identifier, au sein d’une gamme de différentes technologies évolutives (LoRa, LTE-M, NB-IoT, LTE Cat-X, 5G...), la solution de connectivité IoT la plus adaptée à leurs besoins. En ce sens, Orange s’engage à conseiller et accompagner ses clients entreprise tout au long de leur parcours de migration.
Les objectifs d’Orange en matière de développement durable, tels que définis dans le plan stratégique Engage 2025, ont aussi joué un rôle clé dans la conception du plan de modernisation de ses réseaux en faveur de technologies plus efficaces sur le plan énergétique.