La filière électronique en France va s’intéresser aux technologies d’intelligence artificielle embarquée

CSF Electronique

A l’occasion de la réunion du comité stratégique de filière (CSF) Industries électroniques, présidée par Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, la filière électronique en France s’est dotée de nouvelles ambitions pour valoriser l’excellence de ses industries, en réponse aux enjeux numériques et environnementaux actuels.... Le CSF a d’abord dressé un bilan des actions mises en œuvre autour des six axes prioritaires du contrat de filière signé en mars 2019 : plan Nano 2022 et Projet d’intérêt européen commun (PIEEC) Nanoélectronique pour l’innovation et la recherche, développement de l’intelligence artificielle embarquée, industrie électronique durable du futur, numérisation de la supply chain, lancement d’un engagement de développement de l’emploi et des compétences, et plan de relance vers l’export de l’électronique. Au-delà, le CSF Industries électroniques - qui représente en France 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 80 000 emplois directs, 170 000 emplois indirects et 8 000 chercheurs - s’est engagé sur de nouvelles priorités avec trois axes structurants liés aux enjeux du plan France Relance (transition environnementale, souveraineté et résilience, coopération entre l’écosystème électronique français et les filières aval partenaires, notamment l’automobile).

Ces axes structurants se traduiront par le lancement de nouveaux projets d’innovation au service des transitions numérique et énergétique comme l’électronique de puissance pour améliorer les rendements du véhicule électrique et les technologies d’intelligence artificielle embarquées et frugales en ressources. Enfin, à la suite de cette réunion, l’Etat et la filière ont annoncé qu’ils vont travailler à la construction d’une stratégie d’accélération électronique qui sera déployée dès 2021 dans le cadre du 4e Programme d’investissements d’avenir (PIA4).

Cette stratégie pluriannuelle se donne pour objectif de consolider les positions de force de la France en microélectronique et électronique professionnelle, d’accroître son indépendance dans des catégories de produits critiques pour la souveraineté, et d’accompagner la filière dans sa croissance en développant la formation initiale et continue.

Une autre grande action sera aussi soutenue par l'Etat : la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle qui sera complétée par plusieurs mesures de soutien adaptées au domaine de l’intelligence artificielle embarquée dont notamment un appel à projets pour accompagner le développement d’une offre industrielle de composants et de systèmes électroniques pour l’IA embarquée. Les applications pourront notamment s’intégrer dans les besoins de la transition écologique ou des applications souveraines françaises.

Enfin, un appel à projets en soutien à la maturation des technologies électroniques de rupture est également prévu.

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