En décembre 2014, dans le cadre de sa stratégie dédiée au marché de l’Internet des objets (IoT), Intel dévoilait le modèle de référence de bout-en-bout IoT Platform. Censé rassembler tout un ensemble de briques ...matérielles et logicielles fournies par le numéro un des semi-conducteurs ou des sociétés tierces, ce modèle vise à accélérer le déploiement à grande échelle de l’IoT en unifiant, sous forme de solutions préintégrées, les composantes de connectivité, de sécurité et d’analyse des données émises par les objets connectés.
Au sein du volet sécurité, Intel annonçait en particulier sa volonté de commercialiser sa technologie d’identification, d’authentification et de contrôle d’intégrité EPID (Enhanced Privacy Identity), lancée sur le marché en 2011, auprès des autres fournisseurs de semi-conducteurs. Cette stratégie porte aujourd’hui ses fruits puisqu’à l’occasion de l’Intel Developer Forum qui s’est tenu mi-août à San Francisco, l’Américain a pu dévoiler que sa technologie avait été retenue par Atmel et Microchip.
Afin de préserver l’anonymat des objets (et de leurs propriétaires), EPID, rappelons-le, exige notamment la présence d’un élément de sécurité implémenté dans le silicium, comme un processeur équipé d’un module TPM (Trusted Platform Module) ou un environnement d’exécution de confiance TEE (Trusted Execution Environment) par exemple. Dans le cadre de sa collaboration avec Intel, Atmel compte en particulier porter la technologie EPID sur toutes ses solutions sans fil SmartConnect (Wi-Fi, 802.15.4, Bluetooth…) afin d’améliorer l’authentification mutuelle d’un nœud IoT avec le cloud.