Avec Simics 5, la dernière version de son outil de simulation Simics, Wind River, éditeur d’outils et de logiciels pour l’embarqué, réaffirme son engagement et son intérêt pour les technologies de développement agiles ...basées sur la mise en œuvre de simulations complexes. La mise à jour de son outil Simics (issu du rachat en 2010 du suédois Virtutech) témoigne de cette stratégie en proposant une accélération des performances de simulation sur des architectures multicoeurs et multiprocesseurs, et des améliorations notables en termes de travail collaboratif et d’automatisation des tâches logicielles. Avec en particulier, pour ce dernier point, l’intégration d’interfaces d’écriture de scripts simplifiées et la possibilité d’injecter des modèles de fautes pour une insertion plus aisée dans des environnements de test automatisé.
Les processus de modélisation ainsi que les tâches de débogage et de réutilisation de modèles ont par ailleurs été simplifiées, tandis que l’automatisation des boucles rétroactives de test permet de raccourcir les temps d’exécution afin de mieux s’insérer dans des démarches agiles. Selon Wind River, les essais réalisés sur des charges de travail de simulation en parallèle sur plusieurs cœurs montrent une amélioration des performances d’un facteur sept (essai effectué avec un système Linux et un multitraitement symétrique sur huit cœurs).
Pour ceux qui font du prototypage rapide d’applications de l’Internet des objets, l’environnement Simics peut aussi se coupler à des plates-formes matérielles basées sur des processeurs d’Intel, ARM ou Freescale (architecture Power). A noter que Simics 5 supporte aussi des modèles de haut niveau écrits en SystemC, pour lesquels une bibliothèque est proposée par Wind River.
« L’Internet des objets pousse la communauté des développeurs de systèmes embarqués à réévaluer leur cycle de développement, commente Chris Rommel, vice-président IoT et Embedded Technology chez VDC Research. L'ampleur et la complexité croissante des systèmes de l’Internet des objets obligent les développeurs à s’adapter, notamment en intégrant des méthodes agiles et des processus de développement en continu dans lesquels la simulation s’insère naturellement. »
En travaillant sur des modèles virtuels et en éliminant le recours à des plates-formes physiques pendant le développement, la simulation peut accélérer les processus de conception et permet de pousser des tests automatisés beaucoup plus tôt dans le cycle de conception avec un accès illimité au matériel virtuel, souligne Wind River. Ce qui, par ricochet, ouvre la voie à de nouvelles méthodes de travail au sein des équipes.