Le marché en pleine croissance de l’automesure de paramètres physiologiques – ce que l’on nomme en anglais le quantified self ou la quantified health – intéresse aussi Samsung. Pour bien marquer ses intentions, ...le fabricant coréen a développé un circuit intégré tout-en-un aujourd’hui en production de volume qui cible les dispositifs électroniques portés sur soi et adaptés aux besoins des utilisateurs qui souhaitent surveiller quotidiennement leur état de santé et de forme, et pas seulement leur fréquence cardiaque.
De fait, le "bioprocesseur" de Samsung, architecturé autour d’un cœur de microcontrôleur, d’un DSP, d’une unité de gestion de l’alimentation et d’une mémoire flash, embarque aussi cinq frontaux analogiques (AFE) aptes à mesurer les signaux biométriques sans composants de traitement externes. A ce titre, il intègre un impédancemètre bioélectrique (BIA), un photopléthysmographe (PPG), un électrocardiographe (ECG), un capteur de température cutanée et un capteur de conductance cutanée (GSR) mesurant la masse graisseuse et musculaire, la fréquence et le rythme cardiaque, la température de la peau et le niveau de stress. Des données de forme physique qui peuvent en outre couvrir d’autres cas d’usage une fois combinées.
Selon Samsung, l’intégration de toutes ces fonctions sur une seule puce permet de réduire de 75% l’encombrement sur le circuit imprimé par rapport à des solutions concurrentes bâties sur des composants distincts. Le bioprocesseur, qui pourrait faire son apparition dans des dispositifs de santé et de bien-être dès le premier semestre 2016, est également proposé sur des plates-formes de référence (bracelet, patch, carte, etc.).