La filiale française de la société allemande Rohde & Schwarz, la plus ancienne filiale du groupe, fête cette année 50 ans de présence sur le territoire national. Aujourd’hui, Rohde & Schwarz France, fort d’une centaine de collaborateurs, ...réalise un chiffre d’affaires d’environ 50 millions d’euros, répartis à 50% dans le domaine traditionnel de la société, les équipements de test et mesure, et à 50% dans trois autres domaines, équitablement répartis en termes de chiffre d’affaires (entre 7 et 9 millions d’euros chacun) : les équipements de broadcast (les émetteurs TNT), les solutions de communication sécurisées, notamment pour la Défense, et les technologies de sécurité et la surveillance.
Quant au groupe Rohde & Schwarz dans sa globalité, qui affiche une répartition des revenus similaire, il annonce un chiffre d’affaires d’environ 1,9 milliard d’euros, pour un effectif de quelque 9 600 personnes. « Notre croissance est lente et régulière, souligne Jean-Christophe Prunet, président de Rohde & Schwarz France. Le groupe reste prudent dans ses choix avec la capacité de mieux réagir que d’autres lors des périodes économiques délicates. »
Cette croissance “raisonnable” s’appuie par exemple sur l’extension des activités de Rohde & Schwarz dans la cybersécurité avec des ambitions fortes dans ce domaine, en particulier via des acquisitions externes (Adyton Systems et gateprotect en 2014, Sirrix en 2015).
Autre axe de développement, les activités liées au marché français dynamique de la Défense, avec à ce niveau un groupe d’ingénieurs d’études qui travaillent sur la réalisation de systèmes clés en main avec de grands équipementiers comme Thales. Exemples d’applications visées : la lutte contre les drones, la mise à jour des systèmes de communication des navires militaires de la Marine, etc.
Reste qu’au-delà de ces diversifications, le domaine du test et de la mesure demeure le socle de l’entreprise, avec une expertise très forte dans le domaine historique de la mesure de fréquence (analyseur de spectre, analyseur de réseaux…), mais aussi avec une diversification depuis 2010 sur le marché très concurrentiel des oscilloscopes.