La société Yesitis, fondée en 2016, basée à Clermont-Ferrand et spécialisée dans l’identification numérique par tags RFID ou NFC de n’importe quel objet, vient de réaliser une levée de fonds de 8,7 millions d’euros menée par le fonds UI Investissement ...(gérant des fonds Jérémie Innovation 2 et Jérémie Financement 2) et Capara3, le fonds du CACF (Credit Agricole Consumer Finance).
Pour rappel, Yesitis, à qui L'Embarqué a consacré un portrait en mai 2017, a élaboré une solution permettant d’attribuer à tout objet une “identité” unique, sécurisée et non reproductible, portée par un tag NFC ou RFID apposé sur l’objet. La société a en outre développé une plateforme qui délivre des informations liées au produit (traçage, authentification...) et qui, selon la société, crée une chaîne de valeur complète, de la fourniture des tags physiques jusqu’aux usages dans plusieurs secteurs comme la santé, l’industrie aéronautique, l’agroalimentaire, la musique.
Créé par Laurent Coussonnet (ex-directeur de l’innovation chez Sopra Steria), Emmanuel Ranc (ex-architecte Sopra Steria) et Nicolas Baudry (ex-dirigeant de CSP), Yesitis a acquis en 2018 l’entreprise @RFID, un spécialiste des tags RFID, et a pris le contrôle d’Arfid, un fabricant-assembleur de tags basé à Sofia en Bulgarie qui possède deux centres de R&D et quatre usines (en Bulgarie et en Chine). Puis en 2020, le Français a acquis EMI, une société implantée à Brassac dans le Puy-de- Dôme, forte d’une centaine d’employés et qui est devenue le bras armé de Yesitis pour la partie fabrication.
Aujourd’hui après 5 ans d’existence, avec ces acquisitions désormais intégrées, le groupe compte 150 salariés et est devenu un acteur de référence auprès d’industriels comme Michelin, Stellantis ou Engie.
Suite à l’intégration du site industriel de production EMI, financée en partie dans le cadre de ce dernier tour de table, le groupe Yesitis propose désormais, selon lui, une chaîne de valeur intégrée complète, spécialisée dans la conception, la production et la gestion de systèmes IoT industriels.
Au-delà, le groupe Yesitis qui s’inscrit dans le mouvement actuel de la réindustrialisation sur le territoire national (le Made in France) ne s’interdit pas, en fonction de l’accélération et de la multiplication de ses projets IoT, de réaliser une nouvelle levée de fonds dans les mois à venir pour maintenir son avance sur ce secteur.