Selon la société d’études Tractica, il s’est vendu en 2014 67 000 patchs, tatouages et autres dispositifs minuscules connectés et directement fixés sur la peau à des fins cliniques ou non (surveillance d’informations ...physiologiques, diffusion de traitements médicaux, applications de santé ou de bien-être). Equipés d’un lien sans fil, ces patchs devraient toutefois connaître une forte progression de leurs ventes d’ici à la fin de la décennie, les gouvernements, les sociétés d’assurance et les professionnels de la santé voyant là un moyen économique de limiter les frais médicaux dans les applications de surveillance, de diagnostic et de traitement de maladies chroniques ou de populations vieillissantes.
Selon Tractica, 12,3 millions de patchs connectés seront ainsi commercialisés annuellement d’ici à 2020 pour un marché qui pourrait se chiffrer à quelque 3,3 milliards de dollars cette année-là. Dans son étude, le cabinet d’analystes a pu identifier une quinzaine d’acteurs clés déjà positionnés sur ce marché naissant qui doit encore relever un certain nombre de défis pour accéder à une véritable prospérité, notamment en termes de sécurité, du respect de la vie privée, d’intégration, de connectivité et d’interactivité. Parmi ces sociétés, presque toutes américaines, Tractica cite notamment Chrono Therapeutics, Gentag Inc., G-Tech Medical, Medtronic/Zephyr Technology, NeuroMetrix, Preventice, Qardio, Proteus Digital Health, Qualcomm, Stemp, TempTraq, Vancive Medical Technologies Vital Connect et le bitannique Sensium Healthcare.