A l’occasion de la conférence GTC (GPU Technology Conference) Europe qui s’est tenue fin septembre 2016 à Amsterdam, le CEO de Nvidia, Jen-Hsun Huang, a levé le voile sur la future génération de circuits intégrés de type SoC ...que la société compte échantillonner sur le marché de la voiture autonome vers la fin 2017. Clairement orienté vers le traitement de logiciels d’intelligence artificielle, le SoC, connu sous le nom de code de Xavier, associera sept milliards de transistors gravés en technologie FinFET 16 nm.
Capable de développer une puissance de calcul de 20 Tops (trillions d’opérations par seconde) tout en consommant un maximum de 20 W, le circuit intégré se déploiera autour d’un bloc personnalisé de huit cœurs de processeurs généralistes, d’une unité de traitement graphique bâtie sur une nouvelle architecture (baptisée Volta) et d’un accélérateur inédit d’algorithmes de vision artificielle. Si l’on en croit Nvidia, le SoC Xavier sera conforme aux standards de sûreté de fonctionnement du secteur automobile à l’instar de la spécification ISO 26262.
En pratique, le composant pourra remplacer deux sous-systèmes Drive PX 2 d’aujourd’hui configurés chacun avec deux SoC Tegra de classe Parker (lire notre article ici) et deux unités graphiques (GPU) discrètes à architecture Pascal. Et ce pour une fraction de la consommation électrique totale. Selon Nvidia, Xavier sera proposé fin 2017 sous forme d’échantillons aux constructeurs automobiles, aux équipementiers automobiles de premier rang, aux start-up et aux organismes de recherche qui développent des voitures autonomes.