Si l’on en croit IDC, les investissements technologiques en faveur de la ville intelligente vont dépasser à l’échelle mondiale les 81 milliards de dollars en 2018 et atteindre 158 milliards de dollars en 2022. ...Pour cette année, les trois cas d’usage les plus importants en matière de dépenses pour les smart cities, à savoir la vidéosurveillance fixe, les transports publics avancés et l’éclairage extérieur intelligent, vont s’arroger pratiquement un tiers des investissements, estime la société d’études.
Mais, d’ici à 2022, la gestion intelligente de la circulation devrait venir déloger l’éclairage extérieur à la troisième position et les trois principaux cas d’usage de la ville intelligente ne devraient plus représenter cette année-là qu’un cinquième des investissements du fait de l’émergence de cas d’usage en forte progression et qui pourraient atteindre une masse critique dans les cinq ans qui viennent. Selon VDC, les croissances les plus rapides sont attendues du côté de la connectivité V2X (Vehicle-to-Everything) et des dispositifs électroniques connectés portés par les policiers et les agents administratifs, avec une progression moyenne annuelle des dépenses de 48,7% et de 61,6% respectivement pour ces deux postes (voir illustration ci-dessous).
Géographiquement, c’est la région Asie-Pacifique, y compris la Chine et le Japon, qui devrait investir le plus massivement dans les villes intelligentes avec près de 42% des dépenses 2018, devant les Amériques (33%) et la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (25%). Ce sont par ailleurs les Etats-Unis qui injectent le plus d’argent dans les smart cities (plus de 23 milliards de dollars en 2018) devant la Chine. Parmi les mégalopoles les plus en avance en termes d’investissements pour la ville intelligente, Singapour, Tokyo, New York, Londres et Shanghai mènent la danse, indique encore IDC.