Les passerelles (ou box) résidentielles, qui jouent un rôle essentiel en reliant les réseaux domestiques à Internet, voient leurs capacités gonfler inexorablement avec l’augmentation du trafic de données multimédias, ...la multiplication des applications cloud et la montée en débit des accès (parfois au-delà de 100 Mbit/s). Cette complexité accrue se traduit par une plus grande occurrence de problèmes techniques, qui génère une augmentation des coûts pour les fournisseurs de services, en particulier avec les interventions à domicile.
Pour résoudre ce défi qui semble relever de la quadrature du cercle, la passerelle résidentielle virtualisée ou vRGW (Virtualized Residential Gateway) apparaît aujourd’hui comme une approche intéressante. Les fonctions telles que le routage IP et la traduction d’adresses réseau (NAT, Network Address Translation) y sont en effet déplacées dans le cloud, avec un contrôle et une gestion centralisés. Selon les Bell Labs, les laboratoires de R&D d’Alcatel-Lucent, les fournisseurs de services peuvent alors déployer un modèle de passerelle déportée et simplifiée qui offre la possibilité aux abonnés d’installer, de gérer et de maintenir leur réseau résidentiel plus facilement, sans qu’il soit nécessaire d’appeler le service client de l’opérateur ou de faire venir un technicien à domicile.
Selon une récente étude, les Bell Labs estiment ainsi qu’une passerelle vRGW peut réduire jusqu’à 40% les coûts d’exécution, de garantie de fonctionnement et de gestion du cycle de vie des services. Outre la diminution de ces coûts et l’amélioration de l’expérience client, un modèle de passerelle virtualisée permettrait également de lancer de nouveaux services plus rapidement et de façon homogène sur l’ensemble des passerelles résidentielles déjà déployées.