DroneCode, le projet de développement coopératif d’une plate-forme logicielle open source pour applications embarquées dans les drones initié fin 2014 par la Linux Foundation, prend de l’ampleur. Avec 27 nouveaux membres, ...l’effectif des organisations ou entreprises actives dans ce projet a quasiment triplé en un an, pour atteindre une cinquantaine de membres. Preuve de l'engouement suscité par les travaux du DroneCode Project, trois groupes de travail ont été lancés.
MAVlink Camera, le premier, vise à faciliter l’implantation du protocole open source MAVlink par les fabricants de caméras industrielles et professionnelles. Le groupe de travail va aussi travailler à étendre la plate-forme DroneCode pour qu'elle supporte un plus grand nombre de modèles de caméras commerciales.
Le second, baptisé Airspace Working Group, est formé pour établir des types et des formats de données “universelles” utilisables en réception et en émission par tous les fournisseurs d'espaces aériens. Ce groupe va aussi se pencher sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour assurer une certaine distance entre drones et aéronefs et mettre en place un accord sur le comportement en vol attendu en réaction aux ordres donnés.
Enfin, le Hardware Working Group va établir des spécifications mécaniques et électriques standard pour les interfaces avec les autopilotes (modules de pilotage automatique d’un drone) et divers périphériques (dont les caméras).
Parmi les nouveaux membres du projet DroneCode, on citera Aerotenna, AirMap, Airphrame, Altitude Angel, AutoModality, BirdsEyeView Aerobotics, CUAV, Droidika, Dig.y.Sol, DroneDeploy, DroneWorks, Emlid, EnRoute, Falcon Unmanned, Hex Technologies, Incite Focus, InspecTools, Matternet, ProfiCNC, Sentera, Skedans, Yin Yan Tech et Zubax.
De son côté, Qualcomm, l'un des fondateurs du projet, a accélérer ses investissements dans ce domaine, notamment avec le lancement de la plate-forme Snapdragon Flight, une carte très intégrée de 58 x 40 mm, spécifiquement destinée au développement de prototypes de drones et de robots, et basée sur le processeur Snapdragon 801.
Rappelons que la plate-forme DroneCode va s’appuyer sur la technologie open source existante APM/ArduPilot, développée par 3D Robotics, en y associant le projet PX4, mené au sein de l’ETH de Zurich (Swiss Federal Institute of Technology).