Le groupe suisse Kudelski continue de se recentrer sur son cœur de métier : l’accès conditionnel aux contenus multimédias, la protection de ces mêmes contenus et les middlewares d’interactivité. Après avoir repris en 2014 ...le norvégien Conax, bien connu sur le marché de la protection de contenus TV numériques, et en 2016 l’américain Milestone Systems, un fournisseur de solutions de cybersécurité et de sécurité réseau, la firme helvète met aujourd’hui la main sur la société NexGuard Labs, un spécialiste des technologies de tatouage (watermarking) de contenus numériques qui était jusqu'ici la propriété du néerlandais Civolution. Des technologies qui visent à empêcher la redistribution illicite de ces mêmes contenus vidéo et à protéger les actifs des propriétaires de contenus, des détenteurs de droits et des distributeurs.
Basé aux Pays-Bas, NexGuard Labs dispose de bureaux à Los Angeles, New York, Londres, Dubaï et… Rennes. De fait, la technologie NexGuard est issue d’une société rennaise, Nextamp, créée en 2002 par essaimage du groupe Thales Broadcast & Multimédia. Nextamp avait été repris en 2005 par Thomson et intégré dans l’entité Thomson STS (Software and Technology Solutions), elle-même acquise en 2009 par Civolution, une entreprise née en 2008 par essaimage du groupe néerlandais Philips…
« L’acquisition de NexGuard renforce encore notre offre en matière de protection de contenus et représente une étape clé dans notre stratégie de croissance dans le domaine de la sécurité », a commenté André Kudelski, chairman et CEO de la société suisse. Selon Kudelski, la technologie de tatouage numérique est devenue indispensable aux propriétaires de contenus, avec notamment l’arrivée de contenus 4K à grande plage dynamique HDR.