Il y a deux ans quasiment jour pour jour, six acteurs majeurs de la domotique en France (CDVI, Delta Dore, Hager, Legrand, Schneider Electric et Somfy) annonçaient la création de la société Confluens. Avec une ambition : favoriser ...l’interopérabilité entre systèmes n’employant pas forcément les mêmes protocoles. L’idée étant de développer une couche logicielle ouverte qui permette aux différents équipements dans la maison de dialoguer entre eux quels que soient les protocoles filaires et sans fil utilisés pour communiquer (KNX, EnOcean, ZigBee, io-homecontrol, etc.), le tout en assurant la convergence avec le monde IP (et celui des objets connectés).
Fin juin, les six industriels porteurs du projet Confluens, qui estiment représenter 60% du marché, ont précisé leur feuille de route et annoncé l’industrialisation « imminente » de la solution (pour une commercialisation qui devrait démarrer au cours du premier trimestre 2016 selon notre confrère L’Usine Digitale). Désormais, l’objectif de Confluens est d’intégrer un deuxième cercle d’industriels qui pourront déployer cette solution non seulement en France mais aussi en Europe et dans le monde. Selon le communiqué publié par la start-up, « l’ouverture à d’autres acteurs français, mais surtout internationaux, rendra Confluens incontournable et vertueux à la fois ». L’objectif est également d’ouvrir l’offre de la société à de nouvelles applications dans de nouveaux secteurs d’activité et de lui assurer une plus grande visibilité internationale.
Ce « deuxième cercle d’acteurs » aura donc vocation à enrichir Confluens de leur expertise et de leurs besoins selon leur secteur, leur métier et leur rôle dans le bâtiment pour que la couche logicielle du Français s’enrichisse et devienne plus universelle. Sur la période 2015-2016, la solution de la jeune société pourrait alors intéresser des acteurs multidomaines.
L’ambition de Confluens, qui compte lancer un programme de labellisation des produits, est finalement de « faire émerger à terme un écosystème des consommateurs, des metteurs en œuvre, des fabricants d’équipements et de systèmes connectés pour le bâtiment, des fournisseurs de services (télésurveillance, téléassistance, énergie, accès Internet…) et des développeurs d’applications ».