Internet des objets : le nombre de nœuds d’extrémité LoRa déployés a crû de 60% en un an

LoRa

Si l’on en croit la société de semi-conducteurs Semtech, propriétaire de la technologie de communication radio longue portée et basse consommation LoRa, près de 80 millions de nœuds d’extrémité compatibles LoRa avaient été déployés sur le terrain à la fin 2018, ...un nombre en progression de 60% par rapport à la fin 2017. La base installée de passerelles LoRa serait, quant à elle, de « plusieurs centaines de milliers » à l’échelle mondiale, précise encore la firme américaine.

De son côté, l’alliance LoRa, l’organisme industriel aujourd’hui fort de 500 sociétés qui développe et promeut le protocole ouvert LoRaWAN, affirme que le nombre d’opérateurs qui ont déployé et qui gèrent des réseaux LoRaWAN, publics ou privés, a franchi la barre de la centaine en décembre 2018. Dans le même temps, la base installée de nœuds d’extrémité connectés en LoRaWAN a triplé en un an. En termes géographiques, c’est l’Europe qui décroche le pompon (+50% en 2018), suivie par la zone Asie-Pacifique (+30%).

Rappelons que, selon les prévisions de la société d’études IoT Analytics, le nombre de connexions aux réseaux IoT longue portée et basse consommation (LPWAN) devrait augmenter à un rythme très soutenu au cours des cinq prochaines années (+109% par an) et pourrait dépasser la barre du milliard d’ici à 2023. Le marché en est encore toutefois à ses prémices et reste marqué par une grande fragmentation. IoT Analytics a ainsi répertorié seize technologies LPWAN et, pour la plupart, leur empreinte géographique est très loin d’être mondiale. Toutefois, précise la firme d’analystes, le marché est en cours de consolidation autour de quelques-uns d’entre elles comme les technologies Sigfox et LoRa dans le spectre de fréquence accessible sans licence et les procédés NB-IoT et LTE-M dans les bandes appartenant à des opérateurs mobiles. En octobre 2018, IoT Analytics avait pu dénombrer 199 réseaux LPWAN publics déployés commercialement dans le monde et bâtis sur l’un ou l’autre de ces quatre procédés de communication (lire les détails dans notre article ici).