Internet des objets et interopérabilité : la fondation Linux sort une préversion de la plate-forme IoTivity

Logo IoTivity

Hébergé par la fondation Linux, le projet open source et collaboratif IoTivity annonce une version préliminaire (Preview Release) du framework logiciel de communication du même nom, conçu spécifiquement pour le marché ...de l’Internet des objets (IoT). Le projet vise en réalité à publier un fine une implémentation de référence des spécifications IoT en cours de définition par l’Open Interconnect Consortium (OIC), une organisation créée en juillet 2014 par Atmel, Broadcom, Dell, Intel, Samsung et Wind River.

Fort désormais de plus de 50 membres, l’OIC s’est donné pour objectif de définir une spécification de framework de communication pour équipements et objets connectés par liaison radio, d’en livrer une implémentation open source et de mettre en place un programme de certification ad hoc. Le framework ainsi défini sera basé sur des technologies standard et sera censé assurer l’interconnexion sans fil des terminaux informatiques personnels et des dispositifs de l’Internet des objets et la gestion des flux d’information transitant entre eux, quels que soient leur facteur de forme, leur système d’exploitation et le fournisseur de services. Le premier logiciel open source que produira le consortium ciblera plus spécifiquement le marché de la maison et du bureau « intelligents », mais d’autres cas d’usage devraient suivre, notamment pour les secteurs de l’automobile, de la santé et de l’industriel.

Disponible sous licence Apache 2.0, le code issu du projet open source IoTivity inclut des API de type RESTful et sera disponible en plusieurs langages de programmation sur une variété de systèmes d’exploitation et de plates-formes matérielles. Des détails sont disponibles sur le site du projet (http://www.iotivity.org).

On rappellera toutefois que l’OIC n’est pas le seul à s’intéresser aux questions de l’interopérabilité de l’Internet des objets. Il faudra aussi compter sur l’alliance AllSeen, initiée par Qualcomm sous l’égide (aussi) de la fondation Linux et ralliée par Microsoft, sur le consortium IIC (Industrial Internet Consortium) lancé en grandes pompes par AT&T, Cisco, GE, IBM et Intel, ainsi que sur le groupe Thread, soutenu par Google.