En pointe actuellement sur la thématique générale du déploiement à grande échelle de l’Internet industriel et des applications numériques dans les usines, le conglomérat américain General Electric a choisi Paris ...pour implanter une structure unique en Europe, sorte de pôle de développement d’applications logicielles innovantes à destination de l’industrie. Baptisée Digital Foundry Europe, cette entité inaugurée officiellement hier 13 juin 2016 en présence de Jeffrey Immelt, le PDG de General Electric, pourrait compter 250 employés d’ici deux ans. C’est la première d’une série de quatre structures qui seront lancées cette année et l’année prochaine dans le monde (la prochaine est prévue à Boston) et qui formeront un réseau global mondial.
En arrière-plan, GE a la volonté de fédérer des idées nouvelles avec ses partenaires, publics et privés (y compris aussi des start-up incubées au sein de la Digital Foundry), et ce autour d’applications métier basées sur sa plate-forme Predix, dans des domaines aussi variés que l'aéronautique, le ferroviaire, l'énergie, la santé, l’automobile... Une constante chez GE qui croit dur comme fer à l’explosion prochaine du marché de l’Internet industriel pour la gestion et l'optimisation des actifs industriels via le cloud.
Pour la société, l’ambition est aussi de devenir un acteur majeur du logiciel dans le monde, au même titre qu'un Microsoft, un HP, un Cisco… Un enjeu d’importance puisque de récentes études ont montré que la numérisation des produits et services dans l’industrie représentera un marché de 110 milliards d’euros en Europe au cours des cinq prochaines années !