Avec la banalisation des smartphones et des tablettes numériques, les écrans tactiles sont devenus les compagnons quotidiens des consommateurs et ces derniers attendent désormais des expériences utilisateur similaires ...lorsqu’ils sont à bord de leurs véhicules. Et, de fait, les ventes d’écrans tactiles pour l’automobile progressent à vitesse grand V. Si l’on en croit la société d’études de marché IHS, les ventes en volume de ce type d’interfaces, estimées à 28 millions d’unités en 2013, vont grimper à hauteur de 86 millions d’unités en 2021.
Les écrans tactiles sont en effet parfaitement adaptés à la multiplicité des sources, extérieures ou internes aux véhicules, qui émettent des contenus à afficher au sein de l’habitacle. L’afficheur, d’abord réservé à la « simple » visualisation d’informations, se transforme ainsi en une véritable interface homme/machine, explique IHS. Cette évolution, qui va de pair avec l’augmentation du volume et de l’importance des données à afficher, implique une demande croissante en matière d’écrans intuitifs, caractérisés par des dimensions plus larges, des formes irrégulières ou incurvées et des résolutions plus élevées.
« Bien que certaines questions se posent quant à la façon dont les écrans tactiles peuvent affecter la sécurité de la conduite, leur présence est désormais standard dans tous les véhicules lancés sur le marché », précise Shoko Oi, analyste chez IHS Technology. Côté technologie d’affichage, la détection tactile capacitive tend désormais à supplanter la traditionnelle technologie résistive. Ce sera chose faite officiellement à partir de 2017 où les ventes en volume d’écrans à détection tactile capacitive dépasseront celles de leurs aînés, anticipe la société d’études. « Malgré leur coût plus élevé, les constructeurs automobiles adoptent les écrans tactiles à technologie capacitive projetée car ils fournissent une expérience utilisateur similaire à celles des afficheurs de smartphones et de tablettes », conclut Shoko Oi.