Les technologies CarPlay d’Apple, Android Auto de Google et MirrorLink du consortium industriel CCC (Car Connectivity Consortium) n’ont qu’à bien se tenir. La spécification SmartDeviceLink entend bien jouer un rôle déterminant ...dans le domaine des technologies de communication permettant de reproduire l’expérience utilisateur (et les applications mobiles) d’un smartphone sur un écran tiers présent dans une automobile : tableau de bord, autoradio évolué, système d’info-divertissement, etc. Technologies qui ont pour but, faut-il le rappeler, d’éviter toute distraction du conducteur d’un véhicule…
A l’occasion du CES 2017 qui s’est tenu début janvier à Las Vegas, Ford et Toyota ont annoncé la formation du consortium SmartDeviceLink (SDL) dont l’objectif annoncé est de promouvoir une « plate-forme logicielle open source permettant de connecter et de contrôler des applications sur smartphone lors de déplacements en voiture » et ce au travers de commandes vocales et d’afficheurs embarqués dans les véhicules.
Outre Toyota et Ford – qui est à l’origine du protocole SmartDeviceLink issu d’une contribution de l’Américain à la communauté open source en 2013 (AppLink) –, l’alliance industrielle nouvellement formée réunit aussi les constructeurs automobiles Mazda Motor, PSA, Fuji Heavy Industries et Suzuki Motor ainsi que les sociétés Elektrobit, Luxoft et Xevo. Le consortium SmartDeviceLink devrait aussi être rallié rapidement par Harman, Panasonic, Pioneer et QNX.
Alors que 5 millions de véhicules sont déjà équipés du logiciel Ford AppLink, Toyota prévoit de commercialiser un système télématique basé sur la plate-forme SDL en 2018. On rappellera par ailleurs que la version 3.0 de l’environnement logiciel Automative Grade Linux, publiée fin 2016, supporte la spécification SmartDeviceLink.