Alors que le sans fil se généralise partout dans le monde, les communications V2X (Vehicle-to-Everything) seront à n’en pas douter indispensables à la réduction du nombre d’accidents et de morts sur les routes ...au cours de la prochaine décennie, ainsi qu’à la mise en place d’un écosystème robuste de voitures autonomes. Dans ce cadre, anticipe la société d’études Navigant Research, les ventes annuelles de véhicules légers (moins de 4,5 tonnes aux Etats-Unis, moins de 3,5 tonnes en Europe) équipés en première monte de systèmes V2X se chiffreront à près de 70 millions d’unités en 2025, pour une valeur estimée à plus de 25 milliards de dollars.
Le terme V2X désigne ici à la fois les communications dédiées à courte portée DSRC conformes à la norme IEEE 802.11p et exploitant la bande des 5,9 GHz et les futures liaisons radio 4G et 5G exploitées dans le cadre de transmissions de véhicule à véhicule, de véhicule à infrastructure routière et de véhicule à piéton (ou cycliste, vélomoteur ou moto) (c’est ce que l’on appelle aujourd’hui le Cellular-V2X, lire notre article ici).
« Alors que le régulateur américain est sur le point d’imposer à partir de 2020 l’intégration de la technologie de communication V2V dans les automobiles, le marché des voitures connectées est prêt à décoller, indique Sam Abuelsamid, analyste chez Navigant Research. Toyota a lancé un système V2V basé sur la technologie DSRC au Japon fin 2015, General Motors s’apprête en ce début 2017 à mettre sur le marché le premier équipement V2X sur le territoire américain et Audi a intégré un système de communication 4G LTE de véhicule à infrastructure dans certains de ses modèles 2017. »
Parallèlement à l’installation en première monte de systèmes V2X dans les nouveaux véhicules, Navigant prévoit aussi une adoption massive de systèmes de seconde monte et de smartphones dotés de fonctionnalités DSRC.