A l’origine du kit de prototypage pour objets connectés WunderBar, du SDK associé et de la plate-forme cloud Open Sensor, la toute jeune société berlinoise relayr, créée en 2013, a clos début novembre un tour de table ...de plus de 11 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs emmenés par le fonds d’investissement Munich Venture Partners et la société américaine de capital-risque Kleiner Perkins Caufield & Byers. Josef Brunner, l’actuel CEO de relayr, a également réinvesti dans la jeune société qui compte déjà parmi ses clients Bosch Siemens Hausgeräte, Cisco et la ville de Paris.
La somme levée doit permettre à relayr de promouvoir à grande échelle sa plate-forme technologique pour l’Internet des objets, de lancer son activité B2B aux Etats-Unis et d’étoffer son écosystème de partenaires.
Le kit WunderBar de relayr repose sur une sorte de Lego à base de petits modules carrés qu’un concepteur peut assembler selon ses besoins pour réaliser un prototype d'objet connecté. Architecturé autour d'un microcontrôleur Freescale à cœur ARM Cortex-M4 et doté d'une connectivité Wi-Fi, le module maître embarque une interface BLE (Bluetooth Low Energy) qui lui permet de communiquer avec un à six autres minimodules équipés, eux, de technologies d’interfaces avec le monde physique. Chacun de ces modules dispose en effet également d’une interface de communication BLE, associée à un capteur ou un actuateur et à une batterie embarquée. Ces minimodules intègrent notamment des capteurs de détection de la lumière, de couleurs, de distance, de température et d'humidité, mais aussi un accéléromètre, un gyroscope, un capteur de bruit et une fonction de télécommande infrarouge. Sur un des modules, l'intégration d'un connecteur de type Grove de la société Seeed Studio ouvre le système au monde Arduino, en autorisant la connexion d’un large panel de capteurs et d'actuateurs compatibles avec cette plate-forme en open source.