Le belge e-peas dévoile un microcontrôleur ultrasobre adapté à la récupération d’énergie ambiante

e-peas-MCU

Spécialiste des technologies de récupération d’énergie ambiante et des circuits intégrés de gestion de l’alimentation (PMIC) associés, la société belge e-peas a profité du CES 2022 pour affirmer sa volonté d’entrer sur le marché des microcontrôleurs utilisables au sein de produits dotés de telles capacités de récupération d’énergie.

Si l’on en croit e-peas, le microcontrôleur 32 bits EDMS105N, cadencé à une fréquence de 24 MHz, est le circuit à cœur Arm Cortex-M0 le plus sobre du marché avec une consommation de seulement 18 µA/MHz en mode actif. Avec un score de 530 au banc d’essai ULPMark-CP du consortium EEMBC, il dispose en outre de plusieurs états de veille et de sommeil, le plus économe en énergie se satisfaisant d’un courant d’alimentation de 340 nA (avec l’horloge temps réel active et mémoire SRam de rétention des données de 8 Ko). On y trouve aussi 256 Ko de mémoire flash, 32 Ko de mémoire SRam et diverses interfaces (UART, I2S, I2C, GPIO) ainsi que des éléments de conversion de données et de régulation de tension.

« Le lancement du microcontrôleur EDMS105N est l'aboutissement de nombreuses années de travaux de recherche et développement et son impact sur le secteur de l'Internet des objets dans les années à venir sera notable, indique Geoffroy Gosset, le CEO et cofondateur d’e-peas. C'est la première d'une série d'annonces qui vont positionner notre société en tant que guichet unique pour tous les circuits intégrés clés nécessaires aux produits à très faible consommation. »

A noter qu’à l’occasion du CES, e-peas a fait la démonstration d’un système complet de surveillance autonome à récupération d’énergie ambiante. Côté alimentation, le système, apte à effectuer du comptage de personnes et de la reconnaissance faciale, intègre les circuits PMIC AEM10941 et AEM30940 de la société, adaptés respectivement à récupérer de l’énergie solaire et de l’énergie RF, ainsi que le microcontrôleur précité (dont l’échantillonnage est prévu à court terme), un capteur d’image et une antenne de récupération d’énergie ambiante. Le développement de ce système est le fruit d’une collaboration avec la société française GreenWaves Technologies qui a fourni son processeur d’application GAP8 pour le traitement des images.