Grâce aux technologies de l’Internet des objets, l’éclairage dit « intelligent », c’est-à-dire un éclairage connecté à un réseau et géré et commandé depuis un système centralisé ou directement depuis le cloud, a le vent en poupe. ...Selon Gartner, la base installée de systèmes de « smart lighting », estimée à 46 millions d’unités en 2015, va exploser pour atteindre plus de 2,5 milliards d’unités d’ici à 2020 ! En 2014, ajoute la société d’études de marché, de 28 à 46 millions de mètres carrés d’espaces professionnels ou commerciaux pouvaient être considérés comme équipés d’un éclairage intelligent et cette superficie devrait doubler cette année.
« Les éclairages à LED intelligents déployés dans des immeubles de bureaux ou des installations industrielles ont la capacité de réduire la facture énergétique de 90%, assure Dean Freeman, vice-président de Gartner. Mais, pour atteindre cet objectif, l’installation de LED est loin d’être suffisant et ne constitue que la première phase de déploiement d’un éclairage réellement intelligent. Quatre autres phases stratégiques doivent également être engagées. Elles sont respectivement liées à la mise en place de capteurs et de sous-systèmes de contrôle, de la connectivité, d’outils d’analyse et de logiciels d’informatique décisionnelle. »
Dans la plupart des cas, les installations se limiteront à la phase 4, là où un humain ou un ordinateur vérifiera les données générées par les capteurs et identifiera les anomalies dans la consommation énergétique, note la société d’études de marché. Mais le nec plus ultra en matière d’éclairage intelligent consistera à coupler les logiciels d’analyse vérifiant les données à des outils de création de modèles prédictifs permettant au système d’éclairage de passer en mode d’apprentissage et d’adaptation « intelligente ».