L’éditeur britannique LDRA, fournisseur d'outils de vérification logicielle, d'analyse de code source et de test (distribué en France par ISIT), a ajouté un plug-in à ses logiciels afin de leur apporter la capacité de s’intégrer au serveur d'automatisation open source Jenkins. ...Objectif : favoriser les principes d’intégration continue et de développement agile, déjà bien utilisés dans le monde informatique, auprès des équipes de développement de systèmes embarqués critiques dans l’aérospatial et l’automobile.
Pour rappel, la technologie Jenkins aide à automatiser les parties du développement logiciel liées aux étapes de build, de test et de déploiement. Elle facilite également la connexion des systèmes de contrôle de génération de code logiciel et de versions, à la gestion de la qualité et aux processus de test. LDRA indique que la société est depuis longtemps liée à Jenkins pour permettre aux développeurs d'analyser du code, de suivre l'exécution des tests et de mesurer la qualité du code. Mais, désormais, les développeurs peuvent visualiser les résultats issus des outils de LDRA directement dans Jenkins, ce qui permet de gagner du temps et de réduire les coûts de développement associés aux systèmes de construction d’un logiciel.
« L'intégration continue est un élément clé des flux de travail agiles, explique Ian Hennell, le directeur des opérations de LDRA. Par conséquent, l'utilisation de la suite d'outils LDRA pour générer des artefacts certifiables à chaque enregistrement ou quotidiennement aide les développeurs à rester sur la bonne voie et à progresser plus rapidement dans les cycles de développement des fonctionnalités d’une application qui doit répondre à des normes telles que la norme ISO 26262 dans l'industrie automobile. »
Au-delà, la technologie Jenkins est adaptée, selon LDRA, à la gestion de systèmes critiques à grande échelle, un processus souvent difficile et coûteux, en particulier lorsque les équipes de développement se répartissent sur des continents, des langues et des fuseaux horaires différents. Elle procure aux développeurs la possibilité de suivre et de mesurer la productivité, de renforcer l'efficacité des processus tout en maîtrisant le suivi des développements vis-à-vis de la certification et tout en améliorant la qualité des logiciels produits. Les défauts sont ainsi identifiés plus tôt dans le cycle de vie du développement logiciel, ce qui permet d'économiser du temps et des coûts liés à l'identification tardive des erreurs.
En plus de suivre la progression des activités d'analyse statique et de la qualité du code, les fonctionnalités de reporting de Jenkins extraient des informations essentielles, telles que le nombre de cas de test réussis et échoués, réunies dans le processus de documentation de LDRA et les mettent à disposition des utilisateurs dans le tableau de bord Jenkins sous une forme résumée. Lorsque les cas de test échouent, les développeurs peuvent alors être informés par e-mail ou au travers d'une interface Web afin qu'ils puissent prendre rapidement des mesures correctives. Pour maintenir l'efficacité du développement, Jenkins continue de collecter des informations au fur et à mesure que la ligne de base change afin que la régression des tests puisse être effectuée indépendamment des activités normales des développeurs.
En d’autres termes, au lieu de suivre des liens vers les résultats LDRA, les développeurs peuvent afficher directement les graphiques de tendance dans Jenkins en ce qui concerne les violations d'analyse statique et autres résultats. Cette possibilité de visualiser les résultats des outils de LDRA sans avoir besoin de passer à une autre application facilite la résolution de problèmes couramment rencontrés sur le terrain, liés à la maîtrise de la gestion des processus de certification et à l’amélioration de la qualité des logiciels, estime la société.