Disponible depuis cette semaine pour 29,99€/mois tout compris, la Freebox mini 4K est présentée par Free, son concepteur, ni plus ni moins comme la première box au monde qui soit à la fois compatible 4K et motorisée par Android TV. ...De fait, si elle tourne bien sous l’environnement de Google (dans la version Jelly Bean toutefois), la Bbox Miami de Bouygues Télécom, disponible depuis le début de l’année, se limite pour l’heure à la Full HD.
Architecturé sur le système d’exploitation Android Lollypop (Android 5.0), Android TV, rappelons-le, vise à alimenter les appareils capables à la fois de réceptionner des programmes TV classiques mais aussi des contenus Internet (émissions préférées, grands classiques du cinéma accessibles à la demande, dernières vidéos virales proposées par Netflix, Google Play, YouTube, applications préférées…) et des contenus disponibles sur smartphone ou sur tablette. L’environnement intègre à cet effet la technologie Google Cast Ready bien connue des utilisateurs des dongles HDMI Chromecast de l’Américain, qui permet de « caster » des films et des émissions directement depuis un terminal mobile sur une TV.
Avec Android TV, les jeux Android peuvent aussi être appréciés sur un téléviseur avec une manette de jeu Bluetooth. Sachant qu’une TV ou un décodeur compatible avec le logiciel de Google peut, dans l’absolu, être contrôlé avec une télécommande, une manette de jeu, un smartphone avec une application dédiée, voire à la voix… A cet égard, il est à noter que Free a intégré un micro dans la télécommande Bluetooth 4.0 de la Freebox mini 4K. Les utilisateurs peuvent donc trouver leurs contenus préférés en faisant une recherche vocale depuis la télécommande, sachant qu’ils peuvent aussi le faire depuis un smartphone, une tablette ou une montre connectée fonctionnant sous Android grâce à l’application Android TV Remote Control.
La compatibilité avec les contenus TV de résolution 4K (ou UltraHD) est, quant à elle, assurée par l’intégration d’un circuit ad hoc de Broadcom dans le boîtier TV (Player) de la Freebox mini 4K, qui se décompose en deux modules (l’autre étant le boîtier réseau ou Server). Dans la pratique, Free a retenu le SoC BCM7252 qui est apte à décoder un flux HEVC 2160p60 (ou quatre flux HEVC 1080p60) et à encoder deux flux HD MPEG-4 AVC. Ce circuit s’articule autour d’un double cœur Brahma15 à architecture compatible ARM Cortex-A15. On le retrouve par ailleurs au cœur du décodeur IPTV UltraHD 4K que l’opérateur coréen Korea Telecom a commencé de livrer en septembre 2014 au pays du Matin Calme.
Dans un boîtier de 11 x 15 cm, le Player de la Freebox mini 4K est compatible Bluetooth 4.0 et dispose d’interfaces SD, USB 3.0, SPDIF (pour l’audio), HDMI 2.0 (pour l’UltraHD), TNT et Ethernet. Doté de ports Gigabit Ethernet, d’une connexion Wi-Fi 802.11n et d’une femtostation de base intégrée (pour un accès au réseau mobile Free depuis son domicile sans passer par l’infrastructure mobile), le boîtier Server pour sa part supporte les technologies d’accès ADSL2+, VDSL2 et FTTH.