Selon le pôle SCS, les concepteurs d'objets connectés font de la sécurité une priorité stratégiqueSelon une enquête Web menée par le pôle de compétitivité SCS (Solutions communicantes sécurisées) basé dans la région PACA, 83% des entreprises du secteur des objets connectés font de la sécurité numérique une priorité stratégique. ...L'enquête est fondée sur un échantillon d’une soixantaine de répondants (*) dont les résultats ont été dévoilés à l'occasion d'une réunion publique du groupe de travail “IoT & Objets connectés” le 10 octobre dernier, dans l'établissement de Gardanne (Bouches-du-Rhône) de l'école des Mines de Saint-Etienne. Cette prise de conscience réelle face à un défi complexe est cependant à mettre en perspective avec le fait que seulement 42% des répondants estiment que leurs objets sont suffisamment sécurisés et, plus surprenant, que 48% d’entre eux s'estiment mal informés sur le sujet. Avec, comme corollaire, des difficultés rencontrées pour mettre en place une politique de sécurisation efficace au sein des équipes de conception. Parmi ces difficultés, 28% notent les coûts de mise en place élevés, 25% un manque de références et de standards sur ce domaine et 25% un manque de compétences en interne. Et lorsque l’on interroge les entreprises sur leurs besoins en termes de fonctions à sécuriser, 72% mettent en avant les problématiques liées à la transmission de données, 64% à celles liées aux mises à jour à distance, 61% à la sécurisation du stockage de données et 50% à celles associées aux logiciels embarqués stockés dans les mémoires internes des systèmes. Face à cette problématique, l’enquête montre parallèlement un fort besoin en termes de formation professionnelle sur la sécurité des logiciels embarqués et des communications par voie radio. Rappelons que sur ce sujet, le pôle SCS vient aussi de publier, à destination de ses membres, un livre blanc intitulé “Sécurité de l’IoT : un enjeu majeur du développement annoncé de l’Internet des objets” que l’on peut télécharger dans une version allégée ici. (*) 70% des entreprises qui ont répondu comptent moins de 50 salariés et réalisent un chiffre d'affaires moyen de 4 millions d'euros
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