Arduino enrichit son catalogue avec des cartes dotées nativement d’interfaces LoRa et GSMAfin de faciliter le travail de prototypage d’application connectées dans l’IoT, la communauté Arduino ajoute à sa liste de plates-formes en open source deux cartes dotées d’une technologie de communication native. La MKR WAN 1300 est équipée d'un lien radio longue portée et basse consommation (LPWAN) ...reposant sur la technologie LoRa. La MKR GSM 1400, quant à elle, est taillée pour les communications radio 2G/3G. D’une dimension réduite de 68 x 25 mm, ces deux cartes, annoncées par Massimo Banzi, le fondateur du concept Arduino, lors de la manifestation Maker Faire qui s’est déroulée à New York fin septembre, sont plutôt destinées à des applications pour petits systèmes alimentés par batterie mais nécessitant une lien radio robuste. Comme par exemple le suivi et la gestion de compteurs d’eau dans l’agriculture ou la surveillance de l’environnement via des équipements installés à distance de centres urbains. La MKR WAN 1300 (photo ci-contre à droite), qui s’appuie sur le design de la carte Arduino MKR Zero avec à bord un processeur 32 bits SAM D21 de Microchip/Atmel bâti sur un cœur ARM Cortex M0+ avec 256 Ko de mémoire flash, est dotée d’un module Murata (référencé CMWX1ZZABZ) pour la communication LoRa. Côté alimentation, la carte est conçue pour travailler avec deux piles de 1,5 V (AA ou AAA) ou bien via une alimentation externe sous 5 V à travers un port USB, avec la possibilité de basculer automatiquement d’un mode à l’autre. De son côté la carte MKR WAN 1300 (photo ci-contre à gauche), elle aussi architecturée autour d’un processeur SAM D21 et son cœur ARM Cortex M0+, intègre un module u-blox (référencé Sara-U2) pour les communications radio GSM (2G et 3G). Une batterie lithium-polymère (LiPo) de 3,7 V ou une source externe de 5 V ou 12 V, avec possibilité de commutation entre les deux, assurent l’alimentation de la plate-forme. Enfin, les deux cartes, programmables via l’environnement de développement Arduino IDE, offrent aux développeurs une large gamme d’entrées/sorties : huit E/S numériques, sept sorties analogiques, 12 sorties pour des signaux PWM, huit broches réservées aux interruptions externes, une UART et deux interfaces SPI et I2C. |