
L'analyseur logique sur bus USB se fait tout petit pour déboguer les systèmes embarqués Spécialiste des plates-formes de prototypage, des minicartes (avec les Pmod) et des modules (avec les chipKIT bâtis sur des microcontrôleurs PIC32 de Microchip) pour le monde universitaire et de l’enseignement, l’américain Digilent s’intéresse aussi de près aux instruments sur bus USB.... Une approche qui s'avère de plus en plus plébiscitée par les concepteurs de systèmes embarqués, notamment lors du développement de prototypes sur des cartes en open source. Avec le boîtier Digital Discovery, dernier-né de sa gamme d'instruments sur bus USB, Digilent, filiale de National Instruments depuis 2013, met à disposition des makers et des développeurs un véritable laboratoire numérique portatif (d'environ 8 x 8 cm), constitué d’un analyseur logique 24 voies combiné à un générateur de patterns 16 voies. L'objectif de cet appareil est de faciliter le débogage, la visualisation et la simulation des signaux numériques du système embarqué en cours de mise au point. L’instrument Digital Discovery, orchestré par un FPGA, en l’occurrence ici un Spartan-6 de Xilinx (modèle XC6SLX25-2), est alimenté via le port USB de l'ordinateur auquel il est connecté. La partie analyse logique procure 24 canaux à 100 MHz avec un contrôleur de protocole intégré. La fréquence d'échantillonnage est réglable avec l'utilisation d’une valeur d'entrée de 800 Méch./s sur un maximum de 8 entrées, de 400 Méch./s sur 16 entrées ou de 200 Méch./s sur 32 entrées. La bande passante analogique d’entrée de 100 MHz permet l'affichage détaillé des signaux à haute fréquence. Cet analyseur logique prend en charge les niveaux de tension LVCmos de 1,2 V à 3,3 V et il est compatible avec le 5 V. Au-delà, un analyseur de protocole intégré décode les protocoles de communication classiques comme le le SPI, l’I2C et l’UART, en plus de la prise en charge des protocoles CAN et I2S. De son côté, la partie génération de patterns offre 16 canaux à 50 MHz pour des signaux de bus via des modèles algorithmiques ou des modèles issus d'une zone mémoire tampon. Les utilisateurs peuvent aussi utiliser un mode spécifique pour définir leurs propres fonctions booléennes afin de tester les états machine. Le module intègre 2 Go de mémoire DDR3 et une mémoire tampon de 32 Ko d'échantillons par canal de sortie. L’instrument fonctionne avec un logiciel d'application, baptisé WaveForms 2015, installé sur une station de travail (PC sous Windows, Linux ou Mac). Associé à ce logiciel, un kit de développement permet aux utilisateurs de créer des applications personnalisées écrites en Python et C++. A noter que l’instrument Digital Discovery est distribué en France par Lextronic, et dans le monde entier par Mouser et RS Components.

L'analyseur logique sur bus USB se fait tout petit pour déboguer les systèmes embarqués

Spécialiste des plates-formes de prototypage, des minicartes (avec les Pmod) et des modules (avec les chipKIT bâtis sur des microcontrôleurs PIC32 de Microchip) pour le monde universitaire et de l’enseignement, l’américain Digilent s’intéresse aussi de près aux instruments sur bus USB.... Une approche qui s'avère de plus en plus plébiscitée par les concepteurs de systèmes embarqués, notamment lors du développement de prototypes sur des cartes en open source.

Avec le boîtier Digital Discovery, dernier-né de sa gamme d'instruments sur bus USB, Digilent, filiale de National Instruments depuis 2013, met à disposition des makers et des développeurs un véritable laboratoire numérique portatif (d'environ 8 x 8 cm), constitué d’un analyseur logique 24 voies combiné à un générateur de patterns 16 voies. L'objectif de cet appareil est de faciliter le débogage, la visualisation et la simulation des signaux numériques du système embarqué en cours de mise au point.

L’instrument Digital Discovery, orchestré par un FPGA, en l’occurrence ici un Spartan-6 de Xilinx (modèle XC6SLX25-2), est alimenté via le port USB de l'ordinateur auquel il est connecté.

La partie analyse logique procure 24 canaux à 100 MHz avec un contrôleur de protocole intégré. La fréquence d'échantillonnage est réglable avec l'utilisation d’une valeur d'entrée de 800 Méch./s sur un maximum de 8 entrées, de 400 Méch./s sur 16 entrées ou de 200 Méch./s sur 32 entrées. La bande passante analogique d’entrée de 100 MHz permet l'affichage détaillé des signaux à haute fréquence. Cet analyseur logique prend en charge les niveaux de tension LVCmos de 1,2 V à 3,3 V et il est compatible avec le 5 V.

Au-delà, un analyseur de protocole intégré décode les protocoles de communication classiques comme le le SPI, l’I2C et l’UART, en plus de la prise en charge des protocoles CAN et I2S.

De son côté, la partie génération de patterns offre 16 canaux à 50 MHz pour des signaux de bus via des modèles algorithmiques ou des modèles issus d'une zone mémoire tampon. Les utilisateurs peuvent aussi utiliser un mode spécifique pour définir leurs propres fonctions booléennes afin de tester les états machine. Le module intègre 2 Go de mémoire DDR3 et une mémoire tampon de 32 Ko d'échantillons par canal de sortie.

L’instrument fonctionne avec un logiciel d'application, baptisé WaveForms 2015, installé sur une station de travail (PC sous Windows, Linux ou Mac). Associé à ce logiciel, un kit de développement permet aux utilisateurs de créer des applications personnalisées écrites en Python et C++.

A noter que l’instrument Digital Discovery est distribué en France par Lextronic, et dans le monde entier par Mouser et RS Components.