Kontron va fusionner avec la filiale allemande de la société de logiciels et de services S&TC’est désormais officiel et acté. Kontron, le fabricant allemand de modules, cartes et systèmes prêts à l’emploi pour les marchés de l’embarqué, va perdre son indépendance et fusionner avec S&T Deutschland Holding AG, la filiale germanique de la société autrichienne de logiciels et de services informatiques S&T, ...forte de 2 400 personnes. Une large majorité des actionnaires de Kontron (qui représente environ 86% du capital de l’entreprise) vient d’approuver cette fusion dont l’ambition est de créer une entité dont le chiffre d’affaires se situera entre 860 et 890 millions d’euros pour l’année fiscale 2017 (pour un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement EBITDA de 50 millions d’euros). « C’est une bonne nouvelle pour nos clients qui pourront bénéficier à l’avenir de notre portefeuille commun de solutions intégrées sur les marchés de l’embarqué, de l’Internet des objets et de l’Industrie 4.0 », a commenté Hannes Niederhauser, le CEO de Kontron. La fusion de Kontron et de la filiale allemande de S&T, où tout le savoir-faire lié à l’embarqué de S&T sera consolidé et sera commercialisé sous la marque Kontron, vise aussi à améliorer significativement le positionnement de la future société sur le marché des modules, cartes et systèmes embarqués ainsi que sur le créneau de l’Internet des objets, précise encore la firme germanique qui, grâce aux compétences logicielles de S&T, pourra aussi étoffer son portefeuille avec des produits logiciels et des services. Avec la ferme volonté de dépasser la barre hautement fatidique du milliard d’euros en 2018. Après plusieurs années difficiles, Kontron a commencé l’année 2017 sans pertes. Au premier trimestre, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 92,4 millions d’euros (en ligne avec le premier trimestre de 2016, à 89,5 millions d’euros) pour un résultat net de 150 000 euros (contre une perte de 6,5 millions d’euros lors des trois premiers mois de 2016). Kontron alignait les pertes trimestrielles depuis 2015… « Le pire est derrière nous, s’est réjoui Hannes Niederhauser. Après avoir bouclé en 2016 l’année la plus difficile pour notre société, nous sommes retournés dans une zone bénéficiaire. » |