Air-Lynx met tout un réseau 4G dans un sac à dos et démontre sa compatibilité avec l’IoTLa jeune société française Air-Lynx, dont L’Embarqué a tracé un portrait détaillé en décembre 2016 et qui s’est donné pour tâche d’apporter les bienfaits de la 4G au marché des radiocommunications mobiles professionnelles (PMR), ...continue de se faire remarquer. Alors qu’elle commercialise depuis 2016, sous la forme d’une valise ou d’un rack 19 pouces, un réseau LTE complet qui regroupe tous les équipements et logiciels permettant d’établir l’ensemble des communications possibles avec la technologie PMR, la jeune entreprise en a développé une version encore plus compacte et opérationnelle en 90 secondes.
Les produits d’Air-Lynx, rappelons-le, repose largement sur des technologies radio logicielles et sur une architecture Intel/Linux virtualisée garantes, selon la société, d’une évolutivité future. C’est d’ailleurs ce qu’a voulu prouver la jeune société fin février lors du Mobile World Congress en effectuant des démonstrations de transfert de données selon les technologies NB-IoT et LTE-M entre un PC équipé d’un modem ad hoc de Sequans et son équipement radio LTE 4G. Pour mémoire, les technologies LTE-M (LTE Cat-M1) et NB-IoT (LTE Cat-NB1) ont été avalisées en 2016 par la communauté des opérateurs de réseaux mobiles dans le cadre de la publication de la Release 13 des spécifications 3GPP. Elles visent à répondre aux besoins de connectivité des objets connectés à bas débit, avec une faible latence et une basse consommation énergétique. Avec la démonstration de l’intégration du NB-IoT (et du LTE-M) dans son système 4G LTE, Air-Lynx estime ouvrir le champ des possibles pour l’Internet des objets industriel. « Grâce à la combinaison de la 4G LTE haut débit avec un LTE à bande étroite dans un seul et même équipement aisément transportable, les utilisateurs pourront par exemple envisager de connecter des capteurs bas débit, pour lequel le LTE traditionnel est surdimensionné, mais aussi des caméras, des drones ou tout objet connecté nécessitant du débit », explique Didier Raffenoux, cofondateur, avec Philippe Saenz, d’Air-Lynx. |