Les microcontrôleurs à ultrabasse consommation de Maxim facilitent la conception des “wearables”

Les concepteurs qui s’attaquent à la mise au point de dispositifs électroniques portés sur soi (les "wearables"), notamment dans le domaine de la santé ou du sport, se heurtent à de multiples exigences. ...Il leur faut intégrer des fonctionnalités de plus en plus complexes (affichage, calcul) dans une épure de consommation extrêmement contrainte et ce dans un encombrement très réduit. Et c'est sans compter sur le fait que ces dispositifs doivent également offrir une grande précision, un faible niveau de bruit et une autonomie suffisante entre deux recharges.

Les microcontrôleurs MAX32630 et MAX32631 de Maxim Integrated, basés sur des cœurs ARM Cortex-M4F avec FPU (unité de calcul en virgule flottante), visent explicitement à répondre à ces besoins. Pour ce faire, la gestion d'énergie de ces microcontrôleurs optimisent la durée d'utilisation et offrent une  consommation très faible de 127 µW/MHz en mode actif, de 32 µW/MHz en mode DMA (accès direct à la mémoire) et de seulement 3,5 µW en mode veille.

Ces circuits disposent en outre d’une mémoire embarquée de 2 Mo en flash pour le stocake du code, de 512 Ko de SRam pour les données et d’une mémoire cache de 8 Ko qui facilite l'exécution d'applications tierces parties et l'enregistrement des données des capteurs.

Les interfaces SPI, SPI XIP, UART, I²C, 1-Wire et plusieurs ports USB sont proposés en standard. Quant aux fonctions périphériques, on trouve six temporisateurs 32 bits, une horloge, 66 broches d’entrées/sorties à usage général, un générateur de trains d'impulsions et un convertisseur analogique-numérique 10 bits ( à 7,8 kéch./s).

Le modèle MAX32631 ajoute à cela un bloc de sécurité (TPU, Trust Protection Unit, ou unité d'authentification) qui donne accès à des fonctions évoluées de chiffrement matériel et d'authentification, offrant aux utilisateurs une boîte à outils de sécurité complète pour protéger leur IP, leurs algorithmes et leurs données.