Le FUI retient 7 projets innovants dans l'embarqué labellisés par le pôle SystematicLe pôle de compétitivité Systematic Paris-Region annonce que 13 projets labellisés par le pôle ont été retenus dans le cadre du 22e appel à projets du FUI (Fonds unique interministériel) sur un total de 56 projets ...sélectionnés pour l'ensemble des pôles. Ce résultat place Systematic Paris-Region en tête du nombre de projets sélectionnés (23%) et du budget total accordé (plus d'un quart) pour ce dernier appel à projets. Ces 13 nouveaux projets retenus représentent un investissement en R&D de près de 49 millions d’euros dont 19,6 M€ d'aides de l'Etat et des collectivités. L'ensemble des projets sélectionnés bénéficie en outre d'une aide de l'État de 38,4 millions d'euros ainsi que d'une aide des collectivités territoriales et des fonds communautaires (FEDER) de 37,8 millions d'euros. Les projets retenus par le FUI 22 couvrent six marchés applicatifs ciblés par Systematic : Confiance numérique & Sécurité, Usine du futur, Outils de conception et de développement de systèmes, Gestion intelligente de l'énergie, Logiciel libre et Transports & Mobilité. Sept de ces projets touchent de près le domaine de l’embarqué, au sens large du terme. Nous les avons listés : Projet CSAFE+. Ce projet a pour objectif le développement de solutions visant à protéger les circuits sécurisés d'objets connectés contre les attaques par injection de fautes électromagnétiques de future génération. Le porteur est STMicroelectronics, avec comme partenaires les sociétés Secure-IC, Arelys, eShard, Gemalto, ainsi que les laboratoires du CEA, du LIRMM et de Télécoms ParisTech. Projet HIPERION. Ce programme a pour ambition de développer un module infrarouge haute performance, haute résolution et bas coût., notamment en direction du marché automobile. Le porteur est la société Ulis (filiale de Sofradir) en collaboration avec FullScale, Tronics et le CEA. Projet PILAS. L'objectif du projet PILAS est double. D'une part, développer un système et une méthodologie d'injection de fautes par impulsion laser avancés, permettant aux évaluateurs d'améliorer leurs capacités à identifier et exploiter de nouveaux scénarios d'attaques. Il permettra, à terme, la mise sur le marché d'un système de test innovant et l'amélioration des capacités d'évaluation et de certification de plusieurs partenaires. D'autre part, PILAS va proposer des implémentations logicielles et matérielles, avec contre-mesures spécifiques, qui permettront aux développeurs de produits embarqués de les sécuriser contre des attaques par injection de fautes selon différents modèles. Porté par Morpho, le projet intégre les partenaires Alphanov, Serma Safety & Security, STMicroelectronics et le laboratoire Hubert Curien. Projet ADDICT. ADDICT s'inscrit dans le contexte d'usages innovants d'outils numériques, afin de proposer des moyens de diagnostics intégrés, pour des opérations de contrôle manuel ou automatisés dans les usines. L'objectif est d'assister l'inspecteur dans ses tâches, en respectant les usages (procédures de contrôle adaptées, expertise de l'opérateur) tout en ajoutant de nouvelles fonctionnalités et en automatisant quand c'est possible les méthodes de caractérisation de défaut. Le porteur en est la société M2M avec à ses côtés Extende, Imasonic, Safran, le CEA-List, l’Institut de soudure, Technip, EDF et la Comex. Projet CEOS. Ce projet s'intéresse à la validation précoce des exigences de sûreté des systèmes embarqués et propose de détecter les erreurs de spécification dès la phase de rédaction des exigences. Il s'adresse aux intégrateurs et fournisseurs systémiers et vise à fournir une chaîne logicielle qui supporte la mise au point et la validation des spécifications. Sa mise en œuvre s'appuie sur la complémentarité des logiciels de preuve et de simulation développés par les sociétés SafeRiver et Argosim. Porté par Thales Communications & Security, les sociétés ERDF, EDF, Aéroport de Lyon, RTaW, ADCIS ainsi que l’ESIEE, l’Inria et l’UL participeront au projet CEOS. Projet REVA MP2. Ce projet a pour objectif de de développer une chaîne d'outils pour la gestion de la variabilité de systèmes à logiciel prépondérant. La mise en place de services semi-automatisés va permettre l'extraction, la vérification, la restructuration et l'optimisation de modèles de ligne de produits à partir d'artefacts. Il s’agit de mettre au point un procédé outillé agile pour une meilleure gestion de la variabilité des systèmes logiciels. Le porteur est la société Softeam, avec comme partenaires Thales, Magillem, l’UPMC et l’UPS. Projet PCU V2. Ce projet porté par la société Smile vise à construire une plate-forme pour les entreprises, unifiant les données et leurs usages, afin de les valoriser via des capacités de traitement “Big Data”, d'apprentissage automatique et d'analyse sémantique. Les partenaires sont les sociétés Proxe, Armadillo, Qwazr avec le LIPN et l’ESILV. |