Internet des objets industriel : GE et Schneider Electric rallient l’OpenFog ConsortiumLe fog computing intéresse de près les poids lourds du secteur industriel ! Créé en décembre 2015 par ARM, Cisco, Dell, Intel, Microsoft et l’université de Princeton, l’OpenFog Consortium qui s’est donné pour objectif d’accélérer ...le déploiement des technologies du fog computing au sein de l’Internet des objets vient en effet d’accueillir trois nouveaux membres dans son conseil d’administration, et non des moindres puisqu’il s’agit d’experts de l’organisme de normalisation IEEE, du groupe français Schneider Electric et de GE Digital, qui regroupe depuis 2015 toutes les activités numériques du conglomérat américain. Le fog computing (ou informatique géodistribuée) vise, rappelons-le, à répartir les ressources de calcul, de communication, de contrôle/commande et de stockage au plus près des équipements et objets connectés (dans les passerelles placées en bordure de réseaux par exemple, voire dans les objets eux-mêmes), plutôt que de les concentrer sur des serveurs au cœur des infrastructures Internet, comme c’est le cas avec la traditionnelle informatique en nuage (cloud computing). "En rejoignant l’OpenFog Consortium, Schneider Electric renforce son implication dans le développement et l’adoption de standards en la matière, une implication qui s’aligne sur notre volonté d’intégrer au plus tôt des standards réseau ouverts dans nos architectures d’automatismes et d’assurer l’intégration plus étroite entre systèmes d’information d’entreprise et infrastructures opérationnelles que promet l’Internet des objets industriel", a commenté Pascal Brosset, senior vice-président Stratégie et Technologie de Schneider Electric Global Solutions. A noter que l’entrée de l’IEEE au conseil d’administration de l’OpenFog Consortium s’accompagne d’une affiliation stratégique de l’association industrielle à l’organisme de normalisation, l’objectif étant de créer et de promouvoir en commun les concepts et les architectures du fog computing et de collaborer sur des initiatives de marketing, de promotion et de standardisation. Outre les six membres fondateurs, l’OpenFog Consortium compte désormais dix-sept sociétés, laboratoires et universités dans ses rangs dont FogHorn Systems, Fujitsu, GE Digital, Marsec, Nebbiolo Technologies, PrismTech, Real-Time Innovations, Sakura Internet, Schneider Electric et Toshiba. Suite à la publication d’un livre blanc sur l’architecture OpenFog, l’alliance industrielle a mis en place plusieurs groupes de travail chargés de plancher sur des thématiques comme les communications, la sécurité, les bancs d’essai, l’infrastructure logicielle, etc. |