A l’heure de la « digitalisation » des métiers, de la disponibilité de multiples talents en free-lance et de l’essor du mouvement maker, la gestion des ressources humaines internes et externes est la clé de voûte des entreprises ...qui cherchent à innover avec agilité et compétitivité. A ce titre, le recours à l’externalisation de la R&D, dopé notamment par la quête constante de réduction des coûts, a représenté 10% des budgets de recherche et développement des entreprises en France, soit 4,5 milliards d’euros en 2015. Dans ce cadre, pour simplifier et accélérer le processus de sourcing et de référencement de partenaires et fournisseurs, la toute jeune société parisienne Makake lance ce qu’elle présente comme le premier studio numérique dédié à l’ingénierie collaborative.

Après avoir effectué plusieurs mois de développement et de tests, la start-up estime que la plate-forme Makake.co répond aux besoins de grands comptes axés sur l’open innovation et de start-up technologiques « qui disposent d’un outil unique pour collaborer rapidement et efficacement avec une large communauté d’experts et de talents dans l’ingénierie, et plus précisément les domaines de la mécanique, l’électronique, et le logiciel ». Selon la jeune société créée en avril 2015 et incubée chez Robot Lab, plus de 650 experts qualifiés (professionnels free-lances ou sociétés de services, passionnés, junior-entreprises…) sont d’ores et déjà inscrits sur la plate-forme où ils bénéficient d’un espace personnel (profil) pour y préciser notamment leurs domaines de compétences et portfolio de réalisations.

Sur Makake.co, les entreprises peuvent donc publier leurs missions sous forme d’appels à projets à l’aide d’un formulaire adaptatif, comparer les offres de service déposées en ligne par les experts, réaliser le suivi de la mission et « recetter » la livraison du projet qui déclenche la rémunération des experts, via une solution de paiement sécurisée. « Nous sommes accueillis par les entreprises avec grand enthousiasme, assure Kevin Muller, CEO de Makake. Plusieurs grands groupes préparent un pilote pour intégrer à leurs usages ce nouvel outil leur permettant d’optimiser la gestion des talents externes et de faire de l’open innovation, et des start-up mettent en ligne leurs besoins pour accélérer le développement de leur produit pour sa mise sur le marché. »