Les start-up de la e-santé se regroupent au sein de l’association France eHealthTechAfin de mieux structurer la filière émergente du numérique dans la santé, 59 jeunes sociétés françaises impliquées dans ce secteur d’activité ont décidé de se fédérer en créant l’association France eHealthTech. Plates-formes Web, ...réseaux sociaux en santé, applications mobiles et objets connectés de santé, interfaces numériques conversationnelles, labellisation de la santé mobile, deep learning… les domaines d’intervention de ces acteurs de la e-santé et du bien-être sont très variés, avec la difficulté pour eux de se confronter à un système de santé français qui vit encore en silos (sanitaire dissocié du médico-social, dichotomies public/privé, patients/soignants, etc.). Un des objectifs de France eHealthTech est justement de rassembler toutes ces start-up pour gagner en lisibilité et visibilité. Au-delà, l’association, organisée en six commissions distinctes (attractivité, communications, données de santé, économie, pouvoirs publics, R&D) s’est donné comme mission de “promouvoir et représenter les start-up de la e-santé auprès des pouvoirs publics, des élus et de l’ensemble de l’écosystème”. Les sociétés présentes au sein de France eHealthTech représenteraient déjà 731 emplois, soit plus de 13 emplois par start-up. Seules deux d’entre elles dépassent l’effectif de 100 personnes : Withings et Doctolib. A noter qu’en octobre dernier a été créée par cinq organisations professionnelles, représentant les entreprises fournisseurs de solutions de e‐santé, l’alliance eHealth France. L'objectif de cette initiative plus institutionnelle est de développer et promouvoir la filière française de la santé numérique, dont le marché global en France est estimé à environ 3 milliards d’euros pour 30 000 emplois. Ces cinq organisations sont la Feima (Fédération des éditeurs d’informatique médicale et paramédicale ambulatoire), le Leem (représentatif des entreprises du médicament), le Lesiss (entreprises des systèmes d’information sanitaires et sociaux), le Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) et le Syntec Numérique (syndicat professionnel des entreprises de services du numérique, des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies). |