Le traceur d’activité Misfit Shine 2 fait confiance au microcontrôleur ultrasobre d’Ambiq MicroOffrir beaucoup plus de fonctionnalités… tout en conservant l’autonomie de six mois de son célèbre traceur d’activité alimenté sur pile-bouton. Telle était la quadrature du cercle que la société américaine Misfit souhaitait résoudre avec la deuxième version du Misfit Shine, disponible à partir de ce mois de novembre. ... Pari réussi puisque le capteur Shine 2, que l’on peut placer dans un bracelet mais aussi dans d’autres produits dérivés, se caractérise par une précision accrue des mesures du nombre de pas et des distances parcourues. Et ce grâce à l’intégration d’un magnétomètre 3 axes, en sus de l’accéléromètre 3 axes déjà présent dans la mouture précédente. Misfit a également doté son traceur d’activité d’un vibreur qui prévient l’utilisateur lorsque celui-ci reste trop longtemps immobile, d’une fonction réveil dont l’intensité varie en fonction de la phase de sommeil, d’un mécanisme de notification de l’arrivée d’un message ou d’un appel sur le smartphone qui lui est associé par une liaison Bluetooth 4.1 et d’un jeu de douze LED colorées qui peuvent afficher des informations pertinentes sur la surface à détection capacitive du capteur. Pour réussir ce tour de force, Misfit a fait appel au microcontrôleur 32 bits Apollo à cœur ARM Cortex-M4F de son compatriote Ambiq Micro. Un circuit qui vient d’entrer en production de volume et qui se distingue par son extrême sobriété énergétique. Le microcontrôleur Apollo a en effet pulvérisé le record d’éco-efficacité au banc d’essai ULPBench du consortium EEMBC en décrochant le score de 377 alors que le précédent record, détenu depuis mars 2015 par le SAM L21, un microcontrôleur 32 bits à cœur ARM Cortex-M0+ d’Atmel, était de… 185. « Le traceur d’activité Shine 2 ne serait pas ce qu’il est sans son processeur, indique Steve Diamond, vice-président en charge de l’ingénierie matérielle chez Misfit. Il nous a permis de nous focaliser moins sur l’optimisation énergétique que sur la conception d’un produit de nouvelle génération doté de la même autonomie. » De fait, le microcontrôleur prend à son compte toutes les fonctions du dispositif y compris le traitement des signaux d’entrée issus des capteurs de mouvement et environnementaux ou le contrôle de la liaison de communication radio avec le monde extérieur. Le choix du circuit de d’Ambiq par une marque connue dans le monde entier est aussi un gage de crédibilité pour le jeune fabricant de semi-conducteurs. La sobriété du microcontrôleur Apollo est due à la technologie brevetée Spot (Subthreshold Power Optimized Technology), mise au point par Ambiq Micro pour réduire la consommation énergétique des semi-conducteurs en permettant un fonctionnement des transistors à des tensions « sous le seuil », abaissant de ce fait le niveau de tension nécessaire pour déclencher la commutation au sein des circuits. Architecturé autour d’un cœur 32 bits Cortex-M4F cadencé à 24 MHz, le microcontrôleur Apollo se distingue par une consommation en mode actif de 34 µA/MHz, de 5 à 10 fois inférieure à celles des microcontrôleurs de performances quasi comparables, et une consommation de 140 nA en mode veille.
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